Echanger avant de lancer son projet
Cinq éleveurs du Sud-Ouest ont partagé le quotidien de trois de leurs homologues d'Indre, du Cher et d'Indre-et-Loire.
De retour de ce déplacement, Jérôme et Sébastien Borie de Madiran (65), Olivier Moulat de Rébénacq (64), Georges Darmani de Figarol (31) et Ludovic Cazaubon de Poueyferré (65) tirent un bilan positif de cette expérience qui leur a permis de consacrer du temps à la réflexion avant de lancer le projet qui conditionnera une bonne partie de leur carrière. Ces cinq éleveurs font partie d'un groupe de gestion technico-économique, appelé Lactoplan, où la comparaison des résultats d'éleveurs de toute la France permet de déterminer les marges de progrès.
Partage d'expériences
Pour Jérôme Borie qui envisage la mise en place de son projet avec son frère pour 2014, « cette semaine nous a permis de découvrir des élevages performants et particulièrement bien organisés au niveau de leur travail, ce qui rend le métier d'autant plus attractif ». Plusieurs éléments contribuent à faciliter la vie de l'éleveur : la traite est robotisée ; tous les animaux sont regroupés dans un même bàtiment ; la distribution de l'alimentation se fait relativement vite à l'aide d'un godet dessileur ; la fumière couverte dispose d'une capacité d'un an de stockage ; le fumier est composté et épandu au champ en fin d'été pour les productions végétales d'automne ; la paille est ensilée ou broyée puis stockée en vrac une seule fois par an et donc prête à l'utilisation (pas de ficelle, pas de plastique enrubanné, pas d'achat de luzerne déshydratée). Olivier Moulat souligne aussi l'ouverture d'esprit apportée par ces échanges, notamment lors d'une soirée où chacun put appréhender tous les aspects de la conception du bàtiment. « Gràce à ces témoignages, on a pu affiner nos projets et y apporter des modifications. De plus, on a abordé tous les sujets qui touchent l'éleveur, de la partie technique, à l'économique, sans oublier le social (remplacement par exemple). On peut voir que malgré la conjoncture 2015 et la fin des quotas, des éleveurs investissent dans le lait ». Avec tous les maillons de la filière
Créé en 2006, le groupe Lactoplan de Lurali (la firme aliment de Lur Berri) a mobilisé plus de 120 personnes lors de visites depuis ces trois à quatre dernières années. « Avec ces éleveurs du 31, 40, 64 et 65, nous organisons des visites dans d'autres régions et aujourd'hui, notre démarche vise à mener une véritable réflexion en collaboration avec l'ensemble des maillons de la filière laitière que nous avons rencontré (éleveurs, centres de gestion, laiteries, banques) afin de mettre en place des projets d'investissement » explique Philippe Médou-Marère de Lurali. Prochaine sortie, les 5 et 6 mars, 42 éleveurs du groupe Lactoplan vont se retrouver du côté de Pampelune pour un après-midi de réflexion et une matinée de visites d'élevages. Cette fois-ci, ce sont les éleveurs du centre de la France qui, invités, vont se joindre à ce groupe de progrès pour approfondir les échanges avec des personnes hors Sud-Ouest. Thierry Ladevèze
Pour Jérôme Borie qui envisage la mise en place de son projet avec son frère pour 2014, « cette semaine nous a permis de découvrir des élevages performants et particulièrement bien organisés au niveau de leur travail, ce qui rend le métier d'autant plus attractif ». Plusieurs éléments contribuent à faciliter la vie de l'éleveur : la traite est robotisée ; tous les animaux sont regroupés dans un même bàtiment ; la distribution de l'alimentation se fait relativement vite à l'aide d'un godet dessileur ; la fumière couverte dispose d'une capacité d'un an de stockage ; le fumier est composté et épandu au champ en fin d'été pour les productions végétales d'automne ; la paille est ensilée ou broyée puis stockée en vrac une seule fois par an et donc prête à l'utilisation (pas de ficelle, pas de plastique enrubanné, pas d'achat de luzerne déshydratée). Olivier Moulat souligne aussi l'ouverture d'esprit apportée par ces échanges, notamment lors d'une soirée où chacun put appréhender tous les aspects de la conception du bàtiment. « Gràce à ces témoignages, on a pu affiner nos projets et y apporter des modifications. De plus, on a abordé tous les sujets qui touchent l'éleveur, de la partie technique, à l'économique, sans oublier le social (remplacement par exemple). On peut voir que malgré la conjoncture 2015 et la fin des quotas, des éleveurs investissent dans le lait ». Avec tous les maillons de la filière
Créé en 2006, le groupe Lactoplan de Lurali (la firme aliment de Lur Berri) a mobilisé plus de 120 personnes lors de visites depuis ces trois à quatre dernières années. « Avec ces éleveurs du 31, 40, 64 et 65, nous organisons des visites dans d'autres régions et aujourd'hui, notre démarche vise à mener une véritable réflexion en collaboration avec l'ensemble des maillons de la filière laitière que nous avons rencontré (éleveurs, centres de gestion, laiteries, banques) afin de mettre en place des projets d'investissement » explique Philippe Médou-Marère de Lurali. Prochaine sortie, les 5 et 6 mars, 42 éleveurs du groupe Lactoplan vont se retrouver du côté de Pampelune pour un après-midi de réflexion et une matinée de visites d'élevages. Cette fois-ci, ce sont les éleveurs du centre de la France qui, invités, vont se joindre à ce groupe de progrès pour approfondir les échanges avec des personnes hors Sud-Ouest. Thierry Ladevèze