Bovins
Tuberculose : « l’intérêt général doit primer »
Pascal Martens, vice-président du GDS France en charge du dossier de la tuberculose bovine, apporte son regard sur la situation préoccupante traversée par les élevages souletins.
Pascal Martens, vice-président du GDS France en charge du dossier de la tuberculose bovine, apporte son regard sur la situation préoccupante traversée par les élevages souletins.
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Comment cette pathologie de la Tub est-elle devenue votre sujet de prédilection ?
Pascal Martens. - Dans notre département de la Côte d’Or, et par le GDS, dans lequel je suis engagé depuis les années 1990, il y a eu un gros coup de Trafalgar avec la tuberculose bovine. Effectivement, on a commencé à avoir des résurgences en 2002 avec 1 ou 2 foyers par an pour arriver à un cumul de 45 en 2010. La situation devenait intenable : on ne pouvait pas continuer d’abattre ces cheptels entiers pour seulement une bête positive… Ce contexte nous a conduits à réagir et faire le forcing auprès des politiques et des pouvoirs publics à tous les étages. Ce travail a permis de mettre en place l’abattage sélectif. Aujourd’hui, nous observons encore 1 ou 2 foyers par an qui sont principalement dus aux blaireaux. Quand ils seront vaccinés, je pense que l’on n’aura plus de problèmes…