FCO : la vaccination reste fortement recommandée
La vaccination en 2010/2011 n'est plus obligatoire, mais demeure fortement recommandée par l'ALMA, car elle est le seul moyen de lutter contre la réapparition de la maladie et est exigée sur certains marchés export.
La vaccination contre la FCO n'est plus obligatoire depuis le 1er novembre 2010 et elle peut être réalisée par l'éleveur lui-même. En conséquence, contrairement aux campagnes précédentes, la vaccination n'est plus ni organisée, ni subventi
La réglementation en matière de vaccination contre la FCO (fièvre catarrhale ovine) évolue fortement à compter du 1er novembre 2010. Elle devient volontaire et l'éleveur peut, s'il le souhaite, la réaliser lui-même, sur ses propres animaux. Elle n'est plus ni organisée ni subventionnée par l'État.
L'ALMA (Association départementale de lutte contre les maladies des animaux) recommande cependant la poursuite de la vaccination dans le département. En effet, la vaccination protège les animaux des symptômes cliniques et diminue les risques de transmission du virus. Gràce à la vaccination, on passe de 32.000 foyers en 2008 à 1 foyer en 2010. « Il serait dommage que les efforts consentis ces trois dernières campagnes soient anéantis par un abandon de la vaccination » indique le président de l'ALMA, François Lesparre.
Les exigences des marchés Par ailleurs, les exigences des marchés à l'export imposent, dans différentes situations, que tout ou partie des animaux soit vacciné par le vétérinaire. Le choix de la stratégie vaccinale, propre à chaque élevage, sera donc guidé par deux sortes de considérations : la protection du cheptel contre une maladie grave d'une part, les exigences des marchés d'autre part.
La vaccination effectuée par les éleveurs eux-mêmes sur leurs animaux ne donne pas lieu à certification. La délivrance du vaccin se fait de la même manière que pour tout autre médicament vétérinaire : le vétérinaire traitant délivre une ordonnance. L'éleveur inscrit la vaccination dans son registre d'élevage et conserve l'ordonnance pendant 5 ans et le cabinet vétérinaire l'archive pendant 10 ans. La vaccination par l'éleveur a été demandée par les organisations professionnelles pour permettre aux éleveurs de protéger leurs cheptels contre la maladie clinique à un moindre coût.
Dans le cadre des exportations, seule une vaccination réalisée par un vétérinaire peut donner lieu à certification officielle (dos du passeport tamponné, daté et signé). Aussi, dès que le pays de destination exige une garantie officielle, la vaccination contre les sérotypes 1 et 8 du virus doit être réalisée par le vétérinaire.
Le tableau ci-dessous synthétise les exigences sanitaires en fonction des principaux pays importateurs d'animaux landais. Il est à noter qu'à partir du 1er janvier 2011, pour l'Espagne, il n'y aura plus aucune exigence en matière de vaccination FCO. Que la vaccination soit effectuée par l'éleveur ou par le vétérinaire, l'éleveur doit réserver auprès d'un cabinet vétérinaire le vaccin nécessaire en fonction du cheptel de l'exploitation. Dominique Maurel Quel coût ?
Le vaccin et l'acte vaccinal sont à la charge de l'éleveur. Pour les campagnes précédentes, le prix des vaccins était connu, car ils avaient été achetés par l'État dans le cadre de marchés publics. Maintenant, les vaccins FCO sont commercialisés comme les autres médicaments.
Les tarifs des actes vétérinaires, eux non plus, ne seront pas fixés car la vaccination volontaire s'inscrit dans le cadre de l'exercice vétérinaire libéral. Les tarifs pour la vaccination contre le FCO ne figureront donc plus dans la convention bipartite 2010/2011 relative aux tarifs des actes de prophylaxies et de police sanitaire réglementaires.
L'ALMA (Association départementale de lutte contre les maladies des animaux) recommande cependant la poursuite de la vaccination dans le département. En effet, la vaccination protège les animaux des symptômes cliniques et diminue les risques de transmission du virus. Gràce à la vaccination, on passe de 32.000 foyers en 2008 à 1 foyer en 2010. « Il serait dommage que les efforts consentis ces trois dernières campagnes soient anéantis par un abandon de la vaccination » indique le président de l'ALMA, François Lesparre.
Les exigences des marchés Par ailleurs, les exigences des marchés à l'export imposent, dans différentes situations, que tout ou partie des animaux soit vacciné par le vétérinaire. Le choix de la stratégie vaccinale, propre à chaque élevage, sera donc guidé par deux sortes de considérations : la protection du cheptel contre une maladie grave d'une part, les exigences des marchés d'autre part.
La vaccination effectuée par les éleveurs eux-mêmes sur leurs animaux ne donne pas lieu à certification. La délivrance du vaccin se fait de la même manière que pour tout autre médicament vétérinaire : le vétérinaire traitant délivre une ordonnance. L'éleveur inscrit la vaccination dans son registre d'élevage et conserve l'ordonnance pendant 5 ans et le cabinet vétérinaire l'archive pendant 10 ans. La vaccination par l'éleveur a été demandée par les organisations professionnelles pour permettre aux éleveurs de protéger leurs cheptels contre la maladie clinique à un moindre coût.
Dans le cadre des exportations, seule une vaccination réalisée par un vétérinaire peut donner lieu à certification officielle (dos du passeport tamponné, daté et signé). Aussi, dès que le pays de destination exige une garantie officielle, la vaccination contre les sérotypes 1 et 8 du virus doit être réalisée par le vétérinaire.
Le tableau ci-dessous synthétise les exigences sanitaires en fonction des principaux pays importateurs d'animaux landais. Il est à noter qu'à partir du 1er janvier 2011, pour l'Espagne, il n'y aura plus aucune exigence en matière de vaccination FCO. Que la vaccination soit effectuée par l'éleveur ou par le vétérinaire, l'éleveur doit réserver auprès d'un cabinet vétérinaire le vaccin nécessaire en fonction du cheptel de l'exploitation. Dominique Maurel Quel coût ?
Le vaccin et l'acte vaccinal sont à la charge de l'éleveur. Pour les campagnes précédentes, le prix des vaccins était connu, car ils avaient été achetés par l'État dans le cadre de marchés publics. Maintenant, les vaccins FCO sont commercialisés comme les autres médicaments.
Les tarifs des actes vétérinaires, eux non plus, ne seront pas fixés car la vaccination volontaire s'inscrit dans le cadre de l'exercice vétérinaire libéral. Les tarifs pour la vaccination contre le FCO ne figureront donc plus dans la convention bipartite 2010/2011 relative aux tarifs des actes de prophylaxies et de police sanitaire réglementaires.