FDSEA 40 : c'est parti pour les assemblées cantonales
Les assemblées cantonales, électives cette année, sont l'occasion pour les adhérents de la FDSEA des Landes de s'informer et d'échanger sur les sujets d'actualité, tels l'après PAC 2013 ou les négociations sur le dossier de l'eau.

L'eau pour l'irrigation, la LGV, les dégàts de gibier sont au programme des assemblées cantonales, de même que la Pac post 2013 largement développée et qui sera aussi le thème du congrès de la Fdsea le 21Â janvier, en présence de Dominique Barra
Les assemblées générales cantonales de la FDSEA des Landes ont démarré mercredi 17 novembre à Bégaar pour le canton de Tartas, en présence du président Jean-Luc Capes et du secrétaire général Jean-Marc Benquet.
En cette année 2010 élective pour la FDSEA, après le renouvellement des unions cantonales et des délégués aux sections spécialisées, la rencontre s'est penchée sur l'après PAC 2013 qui se négocie actuellement.
« La France est la première puissance agricole européenne et la 3e au niveau mondial. L'agriculture, ainsi que ses secteurs amont et aval représentent 13 % de l'emploi et 9 milliards d'euros d'excédent commercial » décrit Patrice Degos, animateur à la FDSEA en rappel de l'importance stratégique de l'agriculture pour la France.
Pression budgétaire sur la PAC 2014-2020
Depuis sa mise en place en 1957, la politique agricole commune a déjà connu trois grandes réformes. La prochaine réforme, quatrième, se placera sous le signe de la pression budgétaire, avec de nouveaux États membres qui demandent une répartition des aides entre les 27 pays et moins de régulation.
« José Manuel Barroso voulait même baisser le budget PAC de 30 %. L'ancienne PAC, c'est fini, elle n'a plus de légitimité ! » complète Jean-Luc Capes. De plus, l'agriculture européenne devra relever un certain nombre de défis, dont celui de rester compétitive, tout en tenant compte de la pression sociétale et en contribuant à l'approvisionnement mondial.
Pour cette nouvelle PAC, il est donc opportun de s'interroger sur son budget, sur les outils de régulation, sur le type de soutien direct à mettre en place. La FNSEA a adopté les orientations qu'elle entend faire prévaloir, dont la préférence communautaire, le maintien du budget agricole à son niveau actuel ainsi que des outils de régulation. Au niveau landais, la FDSEA a aussi mené une réflexion sur le sujet, autour de trois thèmes : comment légitimer nos DPU demain ? Comment avoir une agriculture écologiquement productive ? Et quels choix d'outils d'adaptation du marché ?
« Sur le plan européen, le débat s'est repositionné. On est plus entendu qu'il y a un an et demi » rassure le président de la FDSEA, faisant allusion au changement de commissaire européen désigné à l'agriculture et à la position commune sur l'après 2013 affichée par les deux principaux syndicats français (FNSEA) et allemand (DBV). « Mais qu'en sera-t-il des décisions de Bruxelles ? »
Sur le dossier de l'eau et plus particulièrement sur le calcul des volumes prélevables suite à la nouvelle loi sur l'eau, Jean-Luc Capes a rappelé les nombreuses raisons du blocage avec l'administration et les actions menées pour trouver des solutions. « Nous revendiquons que jusqu'à la création de nouvelles ressources en eau, soit instaurée une période de transition durant laquelle on gérerait l'eau comme actuellement ».
Pour l'heure, gràce à l'implication des chambres d'agriculture du Bassin, les irrigants ont gagné un an sur le calendrier de mise en place des volumes prélevables et de la gestion unique. « Il faut être présent tout le temps pour faire bouger les choses ».
Dominique Maurel
Prochaines réunions
- Mimizan, le mardi 23 novembre à St Paul en Born, à 9h30 .
- Castets, le mardi 23 novembre à la salle du conseil de la mairie de Castets, à 14h15.
- St Martin Seignanx, le jeudi 2 décembre, à la salle Gaston Larrieu de St Martin Seignanx, à 9h30.
- Amou, le vendredi 3 décembre, à la mairie d'Amou à 9h30.
- Pouillon, vendredi 3 décembre, à la salle du Presbytère, à Pouillon, à 14h15.
- Soustons/Tyrosse, le vendredi 3 décembre, au restaurant le « Tuquet » à Angresse à 18 h
En cette année 2010 élective pour la FDSEA, après le renouvellement des unions cantonales et des délégués aux sections spécialisées, la rencontre s'est penchée sur l'après PAC 2013 qui se négocie actuellement.
« La France est la première puissance agricole européenne et la 3e au niveau mondial. L'agriculture, ainsi que ses secteurs amont et aval représentent 13 % de l'emploi et 9 milliards d'euros d'excédent commercial » décrit Patrice Degos, animateur à la FDSEA en rappel de l'importance stratégique de l'agriculture pour la France.
Pression budgétaire sur la PAC 2014-2020
Depuis sa mise en place en 1957, la politique agricole commune a déjà connu trois grandes réformes. La prochaine réforme, quatrième, se placera sous le signe de la pression budgétaire, avec de nouveaux États membres qui demandent une répartition des aides entre les 27 pays et moins de régulation.
« José Manuel Barroso voulait même baisser le budget PAC de 30 %. L'ancienne PAC, c'est fini, elle n'a plus de légitimité ! » complète Jean-Luc Capes. De plus, l'agriculture européenne devra relever un certain nombre de défis, dont celui de rester compétitive, tout en tenant compte de la pression sociétale et en contribuant à l'approvisionnement mondial.
Pour cette nouvelle PAC, il est donc opportun de s'interroger sur son budget, sur les outils de régulation, sur le type de soutien direct à mettre en place. La FNSEA a adopté les orientations qu'elle entend faire prévaloir, dont la préférence communautaire, le maintien du budget agricole à son niveau actuel ainsi que des outils de régulation. Au niveau landais, la FDSEA a aussi mené une réflexion sur le sujet, autour de trois thèmes : comment légitimer nos DPU demain ? Comment avoir une agriculture écologiquement productive ? Et quels choix d'outils d'adaptation du marché ?
« Sur le plan européen, le débat s'est repositionné. On est plus entendu qu'il y a un an et demi » rassure le président de la FDSEA, faisant allusion au changement de commissaire européen désigné à l'agriculture et à la position commune sur l'après 2013 affichée par les deux principaux syndicats français (FNSEA) et allemand (DBV). « Mais qu'en sera-t-il des décisions de Bruxelles ? »
Sur le dossier de l'eau et plus particulièrement sur le calcul des volumes prélevables suite à la nouvelle loi sur l'eau, Jean-Luc Capes a rappelé les nombreuses raisons du blocage avec l'administration et les actions menées pour trouver des solutions. « Nous revendiquons que jusqu'à la création de nouvelles ressources en eau, soit instaurée une période de transition durant laquelle on gérerait l'eau comme actuellement ».
Pour l'heure, gràce à l'implication des chambres d'agriculture du Bassin, les irrigants ont gagné un an sur le calendrier de mise en place des volumes prélevables et de la gestion unique. « Il faut être présent tout le temps pour faire bouger les choses ».
Dominique Maurel
Prochaines réunions
- Mimizan, le mardi 23 novembre à St Paul en Born, à 9h30 .
- Castets, le mardi 23 novembre à la salle du conseil de la mairie de Castets, à 14h15.
- St Martin Seignanx, le jeudi 2 décembre, à la salle Gaston Larrieu de St Martin Seignanx, à 9h30.
- Amou, le vendredi 3 décembre, à la mairie d'Amou à 9h30.
- Pouillon, vendredi 3 décembre, à la salle du Presbytère, à Pouillon, à 14h15.
- Soustons/Tyrosse, le vendredi 3 décembre, au restaurant le « Tuquet » à Angresse à 18 h