Gazole : des mesures de soutien à la trésorerie des exploitants
Ristourne de 15 centimes pour le GNR, remboursement anticipé de la TICPE… Le gouvernement multiplie les mécanismes pour amortir la hausse des prix des carburants.
Selon Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, la hausse des prix du gazole non routier (GNR), proportionnellement plus importante que celle du gazole classique, s’explique par le fait qu’il est importé à hauteur de 30% de Russie, alors que nos approvisionnements de carburants routiers sont plus diversifiés. Le second facteur de la hausse vertigineuse que nous venons de connaître tient aux utilisateurs de GNR, essentiellement les exploitants agricoles et des entreprises de travaux publics.
Le retour de la période des travaux et la fin des stocks hivernaux de carburants ont eu un seul et même effet : la nécessité de refaire le plein des cuves, au plus tôt. La demande s’est donc fortement accélérée et les distributeurs, pour éviter les risques de pénurie, ont contingenté les livraisons, pouvant donner dans certains départements une fausse impression de pénurie.