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Influenza aviaire : tout ce qu'il faut savoir sur les mesures de protection et de biosécurité

Provoquée par un virus qui peut se révéler très contagieux pour les oiseaux, l’influenza aviaire induit le respect rigoureux de mesures d’hygiène et de protection en élevage.

file-Pour éviter la propagation du virus, il instauré deux périmètres de protection et des mesures de biosécurité.
Pour éviter la propagation du virus, il instauré deux périmètres de protection et des mesures de biosécurité.

» En zone de protection (3 kilomètres) :
- Circulation humaine limitée
- Visite vétérinaire systématique et, si celui-ci l’estime nécessaire, réalisation d’analyse sur les animaux. En cas de suspicion, une procédure spécifique est engagée.
- Circulation des animaux interdite, sauf dérogations :
> Pour les volailles maigres et les palmipèdes gras, un laissez-passer doit être obtenu après analyses pour pouvoir les envoyer à l’abattoir. Celles-ci doivent être réalisées au maximum dans les cinq jours précédant l’abattage.
> Pour les palmipèdes prêts à gaver, un laissez-passer sanitaire est également nécessaire pour rejoindre une salle de gavage qui devra se situer obligatoirement dans cette même zone de protection d’un rayon de 3 kilomètres.

» En zone de surveillance (10 kilomètres) :
- Les mouvements d’animaux sont également soumis à dérogation.
> Pour les palmipèdes gras et les volailles maigres, le passage d’un vétérinaire est obligatoire pour pouvoir les envoyer à l’abattoir.
> Pour les palmipèdes prêts à gaver, il faut obtenir un laissez-passer sanitaire, après analyses par le vétérinaire, pour pouvoir envoyer les animaux dans une salle de gavage.

Dans tous les cas, si les analyses révèlent une suspicion de cas, une procédure spécifique est engagée.

Mesures de biosécurité obligatoires dans le périmètre des deux zones
Avec le développement de l’épizootie, ces dispositions sont devenues obligatoires.
> Passage par un sas sanitaire pour toute personne (y compris l’éleveur) entrant dans le site d’élevage (lavage des mains, changement de tenue et de chaussures)
> Présence d’un sas sanitaire pour tout bâtiment de plus de 150 m, nettoyé et désinfecté après chaque bande
> Limiter l’entrée dans la zone d’élevage aux personnes et véhicules indispensables et consigner les visites
> Pas de camion d’équarrissage à l’intérieur du site d’élevage
> Nettoyage et désinfection des bâtiments et matériels entre chaque bande selon un plan rigoureux et écrit
> Vide sanitaire des bâtiments supérieur à 14 jours
> Abords des parcours et bâtiments protégés, dégagés et propres (clôtures, désherbage, gouttières, aire bétonnée nettoyée et désinfectée…)
> Parcours propres et dégagés
> Mise en place de systèmes d’effarouchement validés
> Stockage de la litière neuve en bâtiment fermée ou protégée
> Bande unique fortement recommandée

Mesures de biosécurité obligatoires dans tout le département
> Identifier et délimiter le site d’élevage (chaînette, barrière…)
> Respect rigoureux du changement de tenue (cottes et chaussures spécifiques) et du lavage des mains avant d’entrer sur la zone d’élevage
> Contrôler et tracer les visites (registre)
> Proscrire l’utilisation d’eau de surface pour l’abreuvement ou le nettoyage sauf traitement permettant l’inactivation du virus (proscrire les mares sur les parcours)
> Alimenter et abreuver à l’intérieur ou au moyen de distributeurs protégés (trémies, pipettes)
> Nettoyer et désinfecter tout véhicule suite au transport d’animaux vivants
> Pas d’entrée de véhicules ou de matériels extérieurs dans la zone d’élevage (bâtiment + parcours), sauf après nettoyage et désinfection
> Pas d’aliment accessible aux oiseaux sauvages (maîtrise du stockage)
> Plan de dératisation pour l’ensemble du site

L’efficacité de la désinfection
Le virus responsable de l’influenza aviaire a la capacité de se diffuser rapidement d’une volaille à l’autre. La maladie peut être introduite dans un élevage par l’intermédiaire des véhicules, du matériel, des personnes, des fientes, des résidus d’élevage et d’oiseaux malades sauvages ou domestiques. Pour protéger votre exploitation, il est préconisé de n’y laisser entrer que des camions et du matériel nettoyés et désinfectés et d’éviter de faire entrer des personnes extérieures dans vos bâtiments d’élevage.

Pour éliminer le virus, le nettoyage et la désinfection des équipements, voitures et matériels reste une solution très efficace. Pour ce faire, il convient d’utiliser un désinfectant virucide. C’est le cas par exemple du Virkon®, dilué à 1 %.

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