Jeunes Agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques : informations, ateliers et portes ouvertes
Le syndicat des JA 64 a organisé ses portes ouvertes le 23 novembre à Moncayolle. L'occasion pour les élèves en BPREA de Montardon et Ostabat de visiter l'exploitation d'Aurélie Bracot.
Le syndicat des JA 64 a organisé ses portes ouvertes le 23 novembre à Moncayolle. L'occasion pour les élèves en BPREA de Montardon et Ostabat de visiter l'exploitation d'Aurélie Bracot.
Les JA 64 ont organisé leur journée portes ouvertes à l’installation le mercredi 23 novembre au sein du GAEC Elhar à Moncayolle. Destinée aux élèves de BPREA de l'Agrocampus, cette journée s’est articulée autour de plusieurs temps forts.
Le matin, les élèves ont pu échanger avec divers intervenants.
Outre l’incontournable PAIT (point accueil installation transmission), des conseillers de la chambre d’agriculture et du Crédit Agricole ont délivré des conseils et distillé des informations aux futurs exploitants. Parmi le public présent, figuraient également des personnes en reconversion professionnelle.
Après les différentes informations, les participants ont été mis à contribution à travers deux ateliers. Le premier sur l’agroforesterie, le second sur les signes officiels de qualité. Des choix d’ateliers en aucun cas dus au hasard : «L’exploitation d’Aurélie Bracot a développé un projet autour de l’agroforesterie et les signes officiels de qualité sont présents dans toutes les formes de productions», explique Anaïs Canerot, animatrice au sein des JA.
Trouver les bons relais
Parmi les précieux conseils distillés aux candidats exploitants, Joseph Lapébie, conseiller à la chambre d’agriculture, est venu les éclairer sur les différents aspects juridiques, sur les phases à développer depuis le projet initial, notamment concernant le foncier, «un élément primordial», ainsi que sur toutes les aides que l’on peut solliciter.
Trouver les bons relais aux bons moments est une clef essentielle de la réussite, comme le souligne parfaitement Anaïs Canerot : «Il ne faut pas hésiter à s’adresser aux bonnes structures aux bons moments !» Des propos en aucun cas contredits par Aurélie Bracot, qui accueillait cette journée dans son exploitation. Une exploitation qu’elle a volontiers fait visiter l’après-midi. L’occasion, là encore d’avoir des échanges fructueux avec le public ciblé.
Un public qui a pu constater que si Aurélie n’est installée, en GAEC, que depuis deux ans, son exploitation est relativement diversifiée. Cette ancienne inséminatrice bovin (durant 10 ans) y élève 40 Blondes d’Aquitaine, son frère s’occupant sur le même site d’un atelier de gavage, de quelques cultures et du machinisme, tandis que ses parents ont en charge l’activité ovins lait.
Fabrice Borowczyk