La FDSEA et les JA alertent l’administration au Pays basque
La semaine dernière, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont invité le sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Surzur, sur l’exploitation de Jean-François Hirigaray, à Banca, en plein cœur du Pays basque. Les deux syndicats ont voulu alerter les services de l’État des extrêmes difficultés que rencontrent les producteurs basques. Car, comme sur l’ensemble du département, ces derniers n’ont pas été épargnés par la sécheresse cet été.
La semaine dernière, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont invité le sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Surzur, sur l’exploitation de Jean-François Hirigaray, à Banca, en plein cœur du Pays basque. Les deux syndicats ont voulu alerter les services de l’État des extrêmes difficultés que rencontrent les producteurs basques. Car, comme sur l’ensemble du département, ces derniers n’ont pas été épargnés par la sécheresse cet été.
«Quand on dit et explique, c’est une chose, quand on montre, c’est bien plus significatif», commente Sébastien Uthurriague, vice-président de la FDSEA pour le Pays basque. Plusieurs messages ont été transmis au sous-préfet. «L’élevage du Pays basque est en grosse difficulté, annonce ainsi Sébastien Uthurriague. Il nous faut un plan d’urgence car beaucoup de petites exploitations vont disparaître».
Le responsable syndical prend l’exemple les éleveurs d’ovins lait pour illustrer son propos. «De nombreux éleveurs ont fait le choix de lever le pied sur leur fin de saison et d’envoyer leur bête à la montagne vu le coût des intrants. Malheureusement, la sécheresse a touché toutes les zones. Tout est grillé.» Si les producteurs des vallées béarnaises ont pu profiter un peu des estives, au Pays basque la donne n’est pas la même…
Aujourd’hui, les deux syndicats espèrent donc un plan d’urgence «pour renflouer les trésoreries des exploitants». De plus, ils demandent une dérogation à l’administration au niveau des déclarations PAC (calcul de l’ICHN et des DPB) pour les éleveurs qui ont été contraints de redescendre leurs bêtes plus tôt à cause de la sécheresse. «Il ne faut pas qu’ils subissent de double peine, assène Sébastien Uthurriague. Il faut qu’il soit tenu compte de ces circonstances exceptionnelles».
Y. Allongue