La FNSEA accoste à Biarritz
Du 25 au 27 mars à la Gare du Midi et au Casino Bellevue, le statut de l'agriculteur, la gestion des risques et la protection du foncier constitueront les thèmes de réflexion du 68e congrès national de la centrale syndicale agricole majoritaire.
Au fil du temps, l'absence de statut défini, la disparition des terres au profit d'autres usages, l'occurrence d'aléas climatiques, sanitaires et économiques menacent l'existence de nombreuses exploitations voire du métier d'agriculteur. Ainsi, la multiplication des schémas d'exploitation, le développement de statuts sociaux et fiscaux différents rendent difficile et inefficace, la mise en oeuvre de politiques pertinentes.
De même, chaque jour, l'équivalent en surface d'une exploitation disparaît sans que les outils mis en place permettent de stopper cette hémorragie. Pire, les obligations de compensation ou les servitudes de toute nature démultiplient les atteintes portées au foncier agricole en lui interdisant de produire ou du moins réduisent la place de l'agriculture au profit de l'environnement.
Sur ces trois sujets, la FNSEA a des propositions à faire prévaloir
Enfin, les crises sanitaires et les catastrophes climatiques conjuguées à l'accroissement de la volatilité des marchés consécutive à l'abandon des mécanismes de gestion dans la PAC fragilisent les exploitations. Là encore, les outils en place montrent leur obsolescence et/ou leur inadaptation aux besoins actuels des agriculteurs. Sur tous ces sujets, la FNSEA a des propositions à faire prévaloir que détaillent respectivement Jean-Bernard Bayard pour le statut de l'agriculteur, Henri Bies-Péré, pour le foncier et Joël Limouzin pour la gestion des risques