La génomique transforme le métier d’éleveur laitier
Si pendant longtemps, la sélection des animaux s’est basée sur des critères simples à évaluer, comme la quantité de lait produite, aujourd’hui, la génomique prend en compte de plus en plus de besoins et ses progrès rapides modifient le travail de l’éleveur.
Depuis quelques années, les éleveurs de bovins lait ont accès à des index de plus en plus précis qui recensent et classent les qualités des taureaux reproducteurs. Réalisés par l’Inra et diffusés par l’Institut de l’élevage, ces tableaux permettent au producteur de choisir le meilleur taureau pour ses besoins grâce à des critères toujours plus nombreux.
«Avant, on diffusait un taureau à six ans d’âge, aujourd’hui les éleveurs utilisent même les taureaux qui n’ont pas encore eu de filles», explique David Le Guyader, de la taurellerie Évolution, à Saint-Aubin-du-Cormier (35), à l’occasion d’un voyage de presse organisé par l’Afja sur le sujet. Grâce aux progrès de la génomique, on sait maintenant au bout d’un mois si un taureau sera bon ou pas, un gain de temps et d’argent.
Nouveaux besoins