Aller au contenu principal

La propreté des exploitations est une priorité

Les agriculteurs se soucient de plus en plus de la propreté de l'exploitation ou celle de la route à  l'issue de travaux des champs. Au travers d'achats collectif ou individuel, la balayeuse mécanique se démocratise.

Travailler dans la propreté est devenu un leitmotiv pour les agriculteurs. Les raisons sont d'ordre sanitaire ou un souci d'évoluer et de vouloir s'afficher dans un environnement propre. Mais la sécurité sur la route à  la suite de certains travaux des champs (ensilage, épandage de lisier, travail du sol, récolte de betteraves, de mais grain, de pommes de terre, etc.) est certainement la motivation première. Les faits divers ne manquent malheureusement pas d'exemples.
Aussi, dans un souci d'efficacité, les outils manuels finissent au placard (à  balais !) et sont remplacés par des balayeuses animées par le tracteur. Selon leur utilisation, on en distingue différents types. Pour des usages relativement peu fréquents, les machines de premier prix (1. 500 à  2.000 euros HT) suffisent généralement : elles se composent d'un balai rotatif travaillant sur une largeur de 1,50 à  2 mètres et proposant trois positions mécaniques (orientées à  droite, à  gauche ou centrée). En option, elles peuvent recevoir un balai rotatif à  axe vertical, utile notamment pour nettoyer le bord de l'auge.
Pour les animer, un débit d'huile de 15 à  25 l/min est nécessaire, « suffisamment pour assurer un tour par seconde, explique à  cet égard Damien Gauthier, du service marketing Rabaud. Au besoin, une centrale hydraulique entraînée par la prise de force peut pallier la faiblesse du tracteur. Au contraire, si le débit est trop important, en l'absence de diviseur de débit sur le tracteur, on ajoutera un second moteur hydraulique, pour assurer une bonne longévité aux dispositifs d'entraînement. »  Andainer ou ramasser
Pour un usage plus intensif, par exemple au sein d'une CUMA, des machines plus robustes sont nécessaires. L'orientation du balai devient alors hydraulique, pilotée depuis la cabine du tracteur. Pour une utilisation par plusieurs tracteurs, la centrale hydraulique devient intéressante pour éviter notamment les mélanges et les pollutions d'huile.
Certains agriculteurs ne se contentent pas d'andainer avec leur balayeuse et ramassent les détritus. « C'est pourquoi nous proposons des kits de balai adaptables sur n'importe quel godet, précise-t-on chez Emily. La brosse pousse alors les détritus dans le godet. Pour encore plus de performance, il existe les balayeuses autochargeuses avec un caisson contenant jusqu'à  plus de 1 000 litres. Le balai ne pousse plus les poussières et graviers vers l'arrière, mais vers un déflecteur situé à  l'avant qui renvoie les détritus dans le caisson arrière. On peut ainsi balayer 2 500 m2 en dix minutes, mais le prix de la machine peut alors approcher les 10 000 euros HT ».
Selon l'intensité d'usage, le type de fibre n'est pas le même. Les machines économiques adoptent généralement des brosses souples en polypropylène. Au contraire, les balayeuses intensives arboreront des brosses plus rigides, mais aussi plus résistantes à  l'usure, en polyester. Entre les deux, certains constructeurs proposent des brosses mixtes alliant les deux matières.
Ludovic Vimond Évolution des caisses
Maupu propose deux caisses Évolution de 7,60 et 8,10 mètres en acier HLE.
Celles-ci se distinguent par leur épaisseur de côté et de fond de caisse
identique, de 4 mm.
Pour l'instant cette option ne s'applique qu'aux bennes trois essieux, mais pourrait prochainement s'appliquer aux modèles deux essieux.
Cardans low cost
GKN lance une gamme de cardans low cost sous la marque Agmaster.
Destinés au marché de remplacement pour des petits outils, ils se déclinent en quatre modèles
(3 longueurs au choix) pour des puissances de 18 à  60 chevaux.
Ces cardans intègrent une protection respectant la norme CE.
Décompacteur
La dent LD 900 des décompacteurs Grégoire Besson est conçue
pour ameublir le sol sans bouleverser les horizons. Avec son étançon droit
et symétrique, elle assure un soulèvement sans tassement latéral. L'angle et la forme de la pointe génèrent un soulèvement vertical avec une puissance de traction préservée.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Les festivités reprennent dans le Saint Mont

Comme chaque année, un copieux programme a été concocté pour le traditionnel Vignoble en fête des vignerons de Plaimont,…

Euralis et Maïsadour annoncent leur fusion

Les deux groupes coopératifs, dont les résultats financiers se sont érodés ces dernières années, ont engagé des discussions…

Esprit du Sud s’attache à défendre et transmettre les cultures locales

L’association poursuit son travail de fond pour faire comprendre l’importance de préserver les cultures régionales en tâchant…

Salon agricole de Tarbes : « Le trait d’union entre nous et les citadins »

Le Salon régional de l’agriculture de Tarbes  a ouvert ses portes ce matin au parc des expositions. L’occasion pour les…

Orchidée, lauréate malgré les vents contraires

La Blonde d’Aquitaine a remporté le 1er prix des femelles gestantes de plus de 5 ans.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon