Le guichet du Plan végétal environnement est ouvert jusqu’au 15 mars
Afin d’obtenir l’acquisition de matériels visant à la réduction des pollutions ou de limitation de l’érosion des sols, des aides sont possibles pour certains matériels dans le cadre du Plan végétal environnement (PVE). Il est possible de déposer des dossiers jusqu’au 15 mars prochain.
Pour mémoire, ce programme d’aides est financé par la Région Nouvelle Aquitaine, l’État, l’Europe et l’Agence de l’eau Adour Garonne. Les matériels éligibles doivent répondre à des enjeux de réduction des pollutions ou de limitation de l’érosion des sols :
- Matériels de désherbage mécanique (bineuse, houe rotative, rotoétrille) et guidage de précisions associés (GPS RTK…)
- Matériels d’entretien des couverts ou de l’enherbement (rouleaux, broyeurs d’intercultures…)
- Matériels d’implantation de couverts herbacés, inter-cultures et cultures associées
- Matériels d’entretien de prairies (herses à prairie, broyeurs sous clôtures, semoirs spécifiques semis direct…)
- Équipements de précision des pulvérisateurs limitant la dérive
- Matériel de localisation du traitement sur le rang (micro granulateur, semoir-pulvérisateur)
Certains matériels d’occasion sont éligibles sous conditions.
Les niveaux de financement. Le taux d’aide est de 30% du montant hors taxe des investissements avec une majoration de 10% si l’exploitation est engagée en Agriculture biologique ou engagée dans une certification Haute valeur environnementale. Les dépenses éligibles doivent être comprises entre 6.000 euros HT et 40.000 euros HT (72.000 € pour un GAEC à deux associés et 100.000 € si trois associés).
Les critères de sélection. Une procédure de sélection des dossiers est mise en place par les financeurs selon une grille de notation précise. Des critères de priorité sont notamment définis selon les types d’investissements, l’engagement dans une démarche de certification environnementale ou d’Agriculture biologique, l’exploitation d’une parcelle sur un contrat eau qualité de l’Agence de l’eau… Les dossiers pourront donc être classés ultra-prioritaire, non prioritaire ou, cas extrême, non retenu.
Les démarches à suivre. Les chambres d’agriculture peuvent accompagner les agriculteurs pour ce dossier. En fonction de chaque projet d’investissement, les équipes étudieront la possibilité de bénéficier d’une aide PVE.