L'élevage dans les gènes...
La passion n'attend pas les années, surtout quand il s'agit d'élevage ! Pour s'en convaincre, il suffit de se promener autour des rings du concours départemental de l'élevage à Hagetmau.
Ignorant la fatigue ou la pluie, Marion Planté a soigné, préparé et accompagné « par plaisir » les animaux présentés par son père au concours départemental de l'élevage
La démarche assurée, l'allure fière, ils mènent l'animal sur le ring ou le brossent pour parfaire sa toilette, ou tout simplement le càliner. Encore enfants ou adolescents, ils ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous. Ces éleveurs en herbe étaient nombreux samedi 3 septembre à Hagetmau, à sillonner la place des arènes lors du concours départemental de l'élevage. Fils ou fille d'éleveur, la passion de l'élevage les a gagnés, comme elle avait gagné leurs parents. À n'en pas douter, la passion, ça se transmet !
Marion, 11 ans, un bàton à la main, écoute attentivement les commentaires du juge face à un lot de Blondes d'Aquitaine. L'une de ces bêtes, Dalila, appartient à son père, Jean-Pierre Planté, éleveur à Port-de-Lanne. Incollable sur le fonctionnement du concours, elle explique avec beaucoup d'assurance que c'est le prix de championnat femelle espoir qui va être décerné. « Nous avons de bonnes chances d'avoir une première place ! ». Le pronostic était bon ! Le plaisir de participer aux concours
« J'aime les concours. Ca m'apprend comment faire Des petits trucs pour avancer. Je m'entraîne pour plus tard ». Car plus tard, elle sait parfaitement ce qu'elle veut faire : élever des Blondes d'Aquitaine. En attendant, ce samedi, elle en a appris un peu plus sur la préparation des animaux pour le concours et plus exactement le brossage de la queue. « Il faut brosser vers l'avant pour la rendre plus jolie ». Elle ne craint pas de tenir les vaches sur les rings : « Je n'ai pas peur parce que j'aime les vaches et je sais que je ne risque rien. Une fois que la vache est allée à un concours, elle est dressée à vie. » Son père lui a permis de mener à la longe ses premières vaches dès 6 ans. « C'était des braves, c'est-à -dire des gentilles ». Ces vacances, la jeune fille les a passées en grande partie sur l'élevage, avec son père, se rendant utile pour donner à manger aux veaux ou balayer par exemple. « Je le fais pour le plaisir, dès que j'ai du temps libre. Ma soeur, elle, préfère jouer avec la DS (console de jeu) ».
Cette passion pour l'élevage, Marion la partage avec un copain du même àge, Pierre Comets, qui gambade lui aussi entre les animaux du concours. « On discute élevage et on fait des pronostics sur les classements », souffle l'éleveur en herbe. Plus réservé, Pierre laisse la parole à son père, préférant càliner une vache pourtant imposante. « Il est tout le temps avec moi, passionné par les animaux, commente François Comets, éleveur à Port-de-Lanne. Il m'apporte une véritable aide sur l'exploitation et en plus il habitue les bêtes à voir du monde ». Quant au réveil très matinal en ce jour de concours, « ça ne lui a posé aucun problème. Il était tellement pressé de partir ! »
L'avenir semble tout tracé pour le jeune éleveur, même si son père émet tout de même quelques réserves : « Le chemin est encore long pour lui. Et puis, il faut qu'il puisse vivre de son élevage Et qu'il trouve un conjoint patient, car il faut de la passion en élevage Et la passion prend du temps ! ». Dominique Maurel Retrouvez ici le palmarès du concours départemental de l'élevage Passion toujoursLes élevages d'ovins, de porcs ou d'ànes étaient aussi à l'honneur Lle samedi, mais hors concours. Et là encore, certains éleveurs étaient accompagnés de leurs enfants, comme Jean Luc Blanc Simon. Pour sa fille Noémie, il est évident qu'elle sera plus tard éleveur de brebis, comme papa. Déjà , elle est sur l'élevage dès qu'elle le peut, observant avec attention tout ce qu'il s'y passe, toujours prête à donner un coup de main.
Marion, 11 ans, un bàton à la main, écoute attentivement les commentaires du juge face à un lot de Blondes d'Aquitaine. L'une de ces bêtes, Dalila, appartient à son père, Jean-Pierre Planté, éleveur à Port-de-Lanne. Incollable sur le fonctionnement du concours, elle explique avec beaucoup d'assurance que c'est le prix de championnat femelle espoir qui va être décerné. « Nous avons de bonnes chances d'avoir une première place ! ». Le pronostic était bon ! Le plaisir de participer aux concours
« J'aime les concours. Ca m'apprend comment faire Des petits trucs pour avancer. Je m'entraîne pour plus tard ». Car plus tard, elle sait parfaitement ce qu'elle veut faire : élever des Blondes d'Aquitaine. En attendant, ce samedi, elle en a appris un peu plus sur la préparation des animaux pour le concours et plus exactement le brossage de la queue. « Il faut brosser vers l'avant pour la rendre plus jolie ». Elle ne craint pas de tenir les vaches sur les rings : « Je n'ai pas peur parce que j'aime les vaches et je sais que je ne risque rien. Une fois que la vache est allée à un concours, elle est dressée à vie. » Son père lui a permis de mener à la longe ses premières vaches dès 6 ans. « C'était des braves, c'est-à -dire des gentilles ». Ces vacances, la jeune fille les a passées en grande partie sur l'élevage, avec son père, se rendant utile pour donner à manger aux veaux ou balayer par exemple. « Je le fais pour le plaisir, dès que j'ai du temps libre. Ma soeur, elle, préfère jouer avec la DS (console de jeu) ».
Cette passion pour l'élevage, Marion la partage avec un copain du même àge, Pierre Comets, qui gambade lui aussi entre les animaux du concours. « On discute élevage et on fait des pronostics sur les classements », souffle l'éleveur en herbe. Plus réservé, Pierre laisse la parole à son père, préférant càliner une vache pourtant imposante. « Il est tout le temps avec moi, passionné par les animaux, commente François Comets, éleveur à Port-de-Lanne. Il m'apporte une véritable aide sur l'exploitation et en plus il habitue les bêtes à voir du monde ». Quant au réveil très matinal en ce jour de concours, « ça ne lui a posé aucun problème. Il était tellement pressé de partir ! »
L'avenir semble tout tracé pour le jeune éleveur, même si son père émet tout de même quelques réserves : « Le chemin est encore long pour lui. Et puis, il faut qu'il puisse vivre de son élevage Et qu'il trouve un conjoint patient, car il faut de la passion en élevage Et la passion prend du temps ! ». Dominique Maurel Retrouvez ici le palmarès du concours départemental de l'élevage Passion toujoursLes élevages d'ovins, de porcs ou d'ànes étaient aussi à l'honneur Lle samedi, mais hors concours. Et là encore, certains éleveurs étaient accompagnés de leurs enfants, comme Jean Luc Blanc Simon. Pour sa fille Noémie, il est évident qu'elle sera plus tard éleveur de brebis, comme papa. Déjà , elle est sur l'élevage dès qu'elle le peut, observant avec attention tout ce qu'il s'y passe, toujours prête à donner un coup de main.