Les Espagnols pointent les cornes à Aquitanima
Les éleveurs du Pays basque espagnol sont repartis de Bordeaux auréolés de quatre prix. Cet événement illustre la coopération grandissante entre les éleveurs des deux côtés des Pyrénées et la dimension internationale de cette vitrine de la génétique bovine régionale.
Eguzkine et Ven ont regagné leur étable au Pays basque espagnol décorés du ruban tricolore bleu, blanc, rouge, signe distinctif des lauréats d'un premier prix d'un concours français. Ces deux représentants de la race Blonde d'Aquitaine d'outre Pyrénées se sont adjugé respectivement le prix de championnat jeune femelle et le prix de championnat màle adulte réserve lors de la dernière édition d'Aquitanima qui s'est déroulée du 8 au 10 mai dernier à Bordeaux. À noter qu'Eguzkine s'adjuge également le premier prix du 6e groupe des femelles àgées de 1 à 2 ans. Le tableau est complété par le premier prix de la section des femelles àgées de 15 à 19 mois en race Limousine décroché par Adra.
Le commissaire général d'Aquitanima se réjouit de cette présence de plus en plus marquée des éleveurs espagnols venus essentiellement du Pays basque, de Cantabrie (région de Santander) et des alentours de Salamanque où il n'y a pas que des élevages de toros de combat ! « Ils drainent avec eux de plus en plus de visiteurs espagnols qui en profitent pour repérer les animaux, visiter des élevages » explique Pierre Lesparre. Cette coopération avec les éleveurs espagnols a été initiée voilà cinq ans. Cette année, elle a prix une nouvelle dimension avec l'obtention de ces prix et avec une forte présence institutionnelle des autorités régionales et locales de Cantabrie et de Salamanque. Une vitrine de la génétique régionale
Cette présence étrangère ne se limite pas à nos voisins du sud. Ainsi, dans les allées du hall 4 du Parc des expositions de Bordeaux, on a noté la présence de professionnels de l'élevage venus d'Ukraine, du Québec, du Luxembourg, des Pays-Bas, d'Allemagne Les Aquitanima Tours sont, désormais, bien rodés. Ces visites d'élevages organisées en amont du concours participent à cette dynamique. Au final, toutes les animations favorisent de nombreux contacts et génèrent des échanges commerciaux, même si les choses sont difficilement quantifiables et se font généralement dans la discrétion. Mais cette ouverture étrangère ne peut que conforter l'élevage régional.
Ce dont se félicite Philippe Basta, éleveur de Blonde d'Aquitaine à Arzacq dans les Pyrénées-Atlantiques : « ces efforts de promotion rejaillissent sur toute la filière régionale bovine ». Et en cette période de crise, ce n'est pas négligeable d'autant que d'autres filières ont, en Aquitaine, une notoriété beaucoup plus forte. Pourtant, même s'il n'a pas la densité de certains bassins comme la Bretagne ou le Massif Central, l'élevage bovin régional, tant en races laitières que bouchères, n'a pas à rougir de ses performances, bien au contraire même. Et Aquitanima, devenu aujourd'hui un rendez-vous très prisé, lui offre une vitrine « où on se sent valorisé » se réjouit Philippe Basta. Benoît Lalanne
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Le commissaire général d'Aquitanima se réjouit de cette présence de plus en plus marquée des éleveurs espagnols venus essentiellement du Pays basque, de Cantabrie (région de Santander) et des alentours de Salamanque où il n'y a pas que des élevages de toros de combat ! « Ils drainent avec eux de plus en plus de visiteurs espagnols qui en profitent pour repérer les animaux, visiter des élevages » explique Pierre Lesparre. Cette coopération avec les éleveurs espagnols a été initiée voilà cinq ans. Cette année, elle a prix une nouvelle dimension avec l'obtention de ces prix et avec une forte présence institutionnelle des autorités régionales et locales de Cantabrie et de Salamanque. Une vitrine de la génétique régionale
Cette présence étrangère ne se limite pas à nos voisins du sud. Ainsi, dans les allées du hall 4 du Parc des expositions de Bordeaux, on a noté la présence de professionnels de l'élevage venus d'Ukraine, du Québec, du Luxembourg, des Pays-Bas, d'Allemagne Les Aquitanima Tours sont, désormais, bien rodés. Ces visites d'élevages organisées en amont du concours participent à cette dynamique. Au final, toutes les animations favorisent de nombreux contacts et génèrent des échanges commerciaux, même si les choses sont difficilement quantifiables et se font généralement dans la discrétion. Mais cette ouverture étrangère ne peut que conforter l'élevage régional.
Ce dont se félicite Philippe Basta, éleveur de Blonde d'Aquitaine à Arzacq dans les Pyrénées-Atlantiques : « ces efforts de promotion rejaillissent sur toute la filière régionale bovine ». Et en cette période de crise, ce n'est pas négligeable d'autant que d'autres filières ont, en Aquitaine, une notoriété beaucoup plus forte. Pourtant, même s'il n'a pas la densité de certains bassins comme la Bretagne ou le Massif Central, l'élevage bovin régional, tant en races laitières que bouchères, n'a pas à rougir de ses performances, bien au contraire même. Et Aquitanima, devenu aujourd'hui un rendez-vous très prisé, lui offre une vitrine « où on se sent valorisé » se réjouit Philippe Basta. Benoît Lalanne
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