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Les États généraux de l’alimentation de plain-pied dans le concret

Pour le ministre de l’Agriculture, les ateliers États généraux de l’alimentation, qui ont débuté le 29 août, devront nécessairement renforcer la viabilité économique des exploitations agricoles et assurer un avenir aux différents modèles de production.

file-Ces États généraux de l’alimentation, dont le ministre de l’Agriculture a présenté le détail du contenu des sept ateliers du premier chantier, doivent apporter un meilleur revenu aux agriculteurs.
Ces États généraux de l’alimentation, dont le ministre de l’Agriculture a présenté le détail du contenu des sept ateliers du premier chantier, doivent apporter un meilleur revenu aux agriculteurs.

En présentant plus en détail le contenu des sept ateliers du premier chantier des États généraux de l’alimentation, le 28 août dernier, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a clairement insisté sur la priorité, le revenu des agriculteurs.

«L’objectif central, c’est une agriculture économiquement viable, productrice d’une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous, de refaire de la France un modèle d’avenir, et que chacun puisse avoir pleinement confiance en ceux qui travaillent la terre et qui encore aujourd’hui travaillent dur et gagnent trop peu».

Priorité au revenu des agriculteurs

Si la question du revenu agricole fera sans doute plus spécifiquement l’objet de l’atelier 5 — Rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs — qui s’est ouvert le 29 août au ministère de l’Agriculture, l’ensemble de ce chantier doit aboutir à des propositions concrètes pour sécuriser les agriculteurs et leur permettre, dans un deuxième temps, de réaliser les investissements nécessaires pour répondre davantage aux attentes des consommateurs en matière de qualité mais aussi de durabilité des pratiques.

Sans s’avancer sur les décisions qui pourraient être prises au cours de ces ateliers qui réuniront chacun, sous l’égide de deux coprésidents, une soixantaine de participants, le ministre de l’Agriculture a précisé des questions concrètes spécifiques dans chaque atelier : quelles sont les attentes des consommateurs, sur quelle base orientent-ils leur acte d’achat ? Quels sont les freins au développement des circuits courts ? Comment mieux valoriser les déchets de l’agroalimentaire ? Comment accompagner les entreprises françaises à l’export, développer leurs parts de marché ? Comment rééquilibrer les rapports de force entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire ?

À l’issue de cette première séquence, le Président de la République Emmanuel Macron s’exprimera, autour du 11 octobre, pour annoncer les premières décisions. Ces dernières devront notamment se traduire de façon concrète avant le début des négociations commerciales entre les industriels et la grande distribution, en octobre, ce qui présage d’un timing serré.

Le grand public trop absent

Les débats seront également alimentés par la consultation publique en ligne, qui compte plus de 43.000 visites à ce jour, près de 6.500 contributions et 1.120 nouvelles propositions. Trois questions ont attiré les contributions davantage que les autres : comment rémunérer plus équitablement les agriculteurs, comment accompagner la transformation agricole, et comment soutenir des modes de consommation plus responsables.

Cependant, le ministère de l’agriculture espère attirer un peu plus les réponses du grand public. En effet, les participants sont, pour l’instant, essentiellement des organisations ou associations proches du milieu agricole.

Le deuxième chantier, Une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous, se déroulera, quant à lui, de début octobre à mi-novembre. Olivier Allain, vice-président de la région Bretagne et éleveur dans les Côtes-d’Armor, a de son côté été nommé coordinateur des États généraux de l’alimentation. Son rôle consistera, selon lui, à faire beaucoup de “back-office”, comme consulter les représentants des différentes filières non présentes aux ateliers de ces États généraux.

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