Les laiteries du Sud-Ouest cherchent des producteurs bio
Selon l’observatoire du Cniel, la collecte de lait de vache bio a atteint près de 600 millions de litres en 2016 (quasi-doublement depuis 2012). Elle a augmenté de 16% sur les dix premiers mois 2016 par rapport aux dix premiers mois 2015 dans le Sud-Ouest : c’est là où elle s’est le plus développée en 2016. Et la demande en production bio ne cesse de progresser, en lait de vache comme en brebis.
Le prix du lait bio payé au producteur a évolué entre 385,45 euros au plus bas en avril et 464,71 euros en octobre sur les dix premiers mois de l’année, contre 284,98 et 300,13 euros en conventionnel. Mais le lait bio coûte plus cher à produire. Toutefois les exploitations bio sont plus économes.
Selon les suivis de coûts de production menés par l’Institut de l’élevage, en plaine, le coût de production du lait biologique est dépendant du niveau d’optimisation des moyens de production. En montagne, c’est le volume produit par unité de main-d’œuvre qui limite la capacité de rémunération de la main-d’œuvre.
Le différentiel de prix est donc justifié par le différentiel de coût de production : tout dépend de la stratégie de production sur l’exploitation. Toutefois, le lait bio a l’intérêt d’être fortement recherché par les laiteries. En effet, les besoins ne cessent de croître et de nouvelles laiteries, comme Biolait ou les Chaumes, mettent en place des collectes bio venant compléter celle de Sodiaal-Union sur le Béarn. Biolait souhaite également mettre en place une collecte de lait bio sur le Pays basque.
Journées d'information
La chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques organise plusieurs journées d’information pour les éleveurs intéressés par la production de lait de vache en bio. Ils pourront notamment rencontrer les entreprises de collecte et visiter une exploitation.
La première journée se déroule le lundi 30 janvier à partir de 9h45 à la maison de l’eau à Buros près de Pau (chemin Estremière sur le GPS).
En Pays basque, la réunion se déroule à la coopérative Mendikoa à Ispoure à partir de 9h45.
Contact : Fabienne Marque au 05.59.80.70.15
Le lait de brebis n’est pas en reste avec deux laiteries sur le Pays basque qui cherchent du lait bio pour cause de rupture de stock de six mois. Les freins à la conversion sont différents de ceux observés en lait de vache mais des solutions peuvent généralement être trouvées.
Deux laiteries ouvrent leurs portes pour expliquer leur projet d’entreprise : la laiterie de Saint-Michel, le 2 février à 14h00, et Agur le 7 février à 10h00
Inscription : Camille Meteyer du Syndicat de la Niveau 06.21.83.02.38.