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Les robots de traite Lely donnent pleinement satisfaction

Depuis près d'un an, le GAEC du Petit Luz, à  Pardies-Piétat, est équipé de robots de traite Lely, commercialisés par Lely Center de Morlaà s. Une journée de découverte était organisée, le 13 octobre.

file-Après bientôt un an d'utilisation, les associés du GAEC du Petit Luz à  Pardies-Piétat (Pyrénées-Atlantiques) ne regrettent aucunement leur investissement dans le robot de traite Astranaut A3Next de Lely. ® F.B/Le Sillon
Après bientôt un an d'utilisation, les associés du GAEC du Petit Luz à  Pardies-Piétat (Pyrénées-Atlantiques) ne regrettent aucunement leur investissement dans le robot de traite Astranaut A3Next de Lely. ® F.B/Le Sillon
Depuis un an, la société Lely, leader mondial sur le marché des robots de traite, dispose d'une franchise dans notre région. Le Lely Center « Agrirobot Sud-Ouest », basé à  Morlaà s (Pyrénées-Atlantiques), a d'ores et déjà  commercialisé une dizaine d'automates dans le sud des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Afin de présenter ses produits, la structure a organisé une journée portes ouvertes, le mercredi 13 octobre, au GAEC du Petit Luz, à  Pardies-Pietat (Pyrénées-Atlantiques).
Distribuant les produits de la marque néerlandaise, le Lely Center de Morlaà s dispose de sa propre force de vente, mais aussi d'un service technique à  part entière. L'équipe est aujourd'hui composée d'un commercial ainsi que de plusieurs techniciens dont la formation est assurée par le groupe Lely lui-même. « Cela leur permet de disposer de compétences très fines, afin d'offrir le meilleur service à  nos clients », témoigne Jean Pierre Sénac, manager de la structure.
Une transition réussie
Le robot de traite « Astranaut A3Next » est aujourd'hui le produit phare de la société. Élaboré dans un objectif de robustesse et de fiabilité, ce robot repose sur le principe de la circulation libre des animaux. « Historiquement l'approche technique de Lely a toujours été basée sur la circulation libre, atteste Jean-Pierre Sénac. C'est le système qui offre les meilleurs résultats, car les vaches ne sont pas stressées ».
Le GAEC du Petit Luz est équipé, depuis le début de l'année, de deux automates de ce type. Jean-Michel Cassou, Didier Vergez et sont père Bernard sont associés au sein de la structure. Devant le départ en retraite imminent de ce dernier, leur investissement dans cet outil a été motivé par la problématique de la main-d'oeuvre. « Quand nous ne serons plus que deux sur l'exploitation, chacun doit pouvoir prendre un week-end sur deux. Avec le robot de traite, c'est possible », justifie Didier.Dans un contexte de baisse du prix du lait, il avoue que le choix n'a pourtant pas été simple, « nous avons essayé de raisonner au mieux l'amortissement Nous avons aussi étudié les différentes offres du marché ». Leur choix s'est finalement porté sur la technologie Lely, le principe de la circulation libre les ayant séduits. En effet, ce concept facilite l'installation du robot en bordure de stabulation et ne requiert généralement pas de grands aménagements au sein des bàtiments existants.
Satisfaction totale
Après presque une année d'utilisation, les associés ne regrettent pas leur investissement. « D'abord, nous avons été impressionnés par la rapidité d'adaptation. En l'espace de dix à  quinze jours, les vaches étaient habituées », témoigne Didier Vergez. Le passage à  la traite robotisée a également été accompagné d'une augmentation de la production « de 5 à  10 % », confirment les associés. Ce phénomène s'explique notamment par une fréquence de traite supérieure à  celle des systèmes conventionnels (autour de 2,6 traites par jour, à  la place de 2).
Dans le même temps, les éleveurs n'ont eu a déploré aucun problème sanitaire. Gràce aux informations transmises par l'automate sur chaque vache, ils disposent aujourd'hui d'un outil encore plus précis pour le suivi du troupeau. Didier Vergez résume ainsi cette approche, « avec le robot, on possède une multitude d'informations qu'il faut prendre le soin d'analyser cela nous oblige à  être encore plus éleveurs qu'avant ».
Fabien Brèthes

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