L’influenza grippe le bilan de Lur Berri
Malgré la crise aviaire, le chiffre d’affaires de la coopérative progresse légèrement grâce notamment à «des politiques de croissance et de services qui ont compensé ce contexte difficile», note le président Urrutiaguer.
Lur Berri a subi de plein fouet l’impact de la crise aviaire. L’influenza aura laissé des traces. «Ce fut une année assez compliquée», avouera d’ailleurs le président, Sauveur Urrutiaguer, lors d’un point presse organisé à la veille de l’assemblée générale, le 2 décembre dernier. Il faut dire que l’élevage palmipède représente une grosse part des activités de la coopérative, notamment via sa filiale Labeyrie.
Confrontée au vide sanitaire, cette dernière a été contrainte de mettre au chômage technique 350 salariés pendant 3 mois. Côté production, cette mesure de dépeuplement, «drastique mais nécessaire», a entraîné des pertes de volume de canards gras de l’ordre de 27%. Au final, les responsables de Lur Berri estiment les pertes à 7 millions d’euros sur le dernier exercice.
«Année compliquée