Pucerons et cicadelles sur maïs: observer avant d’agir
La présence de pucerons et cicadelles varie fortement d’une campagne à l’autre. Mais elle est susceptible de provoquer des dégâts sur le maïs et doit faire l’objet d’une surveillance.

La nuisibilité des pucerons et des cicadelles peut être directe et impacter le rendement, mais aussi s’exercer de manière indirecte en étant le vecteur de maladies virales (JNO, MRDV). Le risque dépend en particulier du nombre d’individus et de l’espèce incriminée.
Trois espèces de pucerons, qui sont communes au maïs et aux céréales, se rencontrent classiquement: Metopolophium dirhodum, Sitobion avenae et Rhopalosiphum padi. Metopolophium dirhodum est l’espèce la plus préjudiciable au stade jeune du maïs. Sitobion avenae est moins nuisible, notamment sur maïs développés.
Enfin, Rhopalosiphum padi est à surveiller sur des maïs plus développés, notamment à l’approche de la sortie des panicules sur lesquelles il peut pulluler et ainsi perturber la fécondation.