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Rats et souris : Des intrus très envahissants

Avec l'arrivée de l'automne et le retour du froid, on peut constater l'intrusion dans nos fermes et nos maisons de rongeurs : la dératisation et la désourisation sont parties intégrantes de la prévention sanitaire.

file-Les rongeurs comptent le plus d'espèces : 1 600 à  3 000 (dont 570 espèces de rats et 150 espèces de souris). Leur présence sur un site (élevage, usine) crée des nuisances diverses et multiples © Réussir
Les rongeurs comptent le plus d'espèces : 1 600 à  3 000 (dont 570 espèces de rats et 150 espèces de souris). Leur présence sur un site (élevage, usine) crée des nuisances diverses et multiples © Réussir


Si les insectes représentent les 2/3 de la population animale, ce sont les rongeurs qui comptent le plus d'espèces : 1 600 à  3 000 (dont 570 espèces de rats et 150 espèces de souris). Il ne faut donc pas négliger les nuisances provoquées par ces rongeurs, qu'elles soient sanitaires ou économiques. Aussi, il est important de mener une lutte raisonnée contre ses petits mammifères, d'où le rappel de quelques notions techniques importantes.
Pourquoi lutter contre les rongeurs La présence de rongeurs sur un site (élevage, usine) crée des nuisances diverses et multiples. Trois catégories peuvent être distinguées : les nuisances sanitaires, les nuisances économiques, les nuisances sonores Et les élevages sont des lieux de prédilection pour ces animaux (présence d'aliments, de caches, d'humidité).
Les nuisances sanitaires sont les moins visibles mais ont une importance majeure, en particulier dans les élevages et les industries agroalimentaires. Le rongeur est un animal qui véhicule un grand nombre de virus et de bactéries qui peuvent être à  l'origine des grandes zoonoses (maladies transmissibles à  l'homme). La peste, la fièvre aphteuse, la brucellose, la salmonellose, la leptospirose sont transmissibles à  l'homme et aussi aux animaux. Devant l'importance exigée par les différents partenaires vis-à -vis de la prévention sanitaire (administration, charte des bonnes pratiques en élevage, charte qualité dans les filières foie gras, filière qualité avec la grande distribution), on mesure toute l'importance de renforcer la lutte et la prévention.
Concernant les nuisances économiques, il s'agit d'abord et surtout de dégradation matérielle en exploitation agricole ou habitation particulière, les rongeurs appréciant les càbles électriques, les matériaux d'isolation thermique, les bottes de paille. Il y a ensuite toutes les souillures sur paille, foin, avec le risque sanitaire déjà  cité. Le rat et la souris sont aussi de grands consommateurs d'aliments : 5 g par jour pour une souris, 25 g par jour pour un rat. Un rat vu correspond à  vingt rats présents, soit deux tonnes d'aliments consommés ou souillés.
Les nuisances sonores quant à  elles, permettent souvent à  l'éleveur de détecter leurs présences dans les combles ou greniers. Deux techniques existent pour éviter ou se débarrasser de ces indésirables rongeurs. Tout d'abord, la lutte préventive. C'est la plus difficile à  réaliser car il faut reconnaître et identifier le type de rongeur, rendre inhospitaliers les lieux (hygiène et propreté) et mettre en place un nombre minimum de postes d'appàtage.
La deuxième technique, la lutte curative. Parmi celle-ci, la lutte chimique est la plus répandue avec l'utilisation de matières actives ciblées entraînant une mort lente dans les 2 ou 4 jours. Ceci évite au rongeur méfiant et avisé de faire la relation entre les appàts et les cadavres de ses congénères. On peut utiliser des matières actives à  effets foudroyants mais avec l'inconvénient de développer la méfiance des rongeurs.
Plusieurs méthodes de lutte D'autres méthodes de lutte curative peuvent être mises en place. Ainsi, la lutte physique est un complément de la lutte chimique avec utilisation de tapettes, pièges, colle-glue. Les appareils à  ultrasons ont une action perturbatrice seulement quelques jours, et donc inefficace sur la durée. La lutte biologique (chats, buses, chiens) est, pour sa part, anecdotique et peu efficace.
Toutes ces techniques de lutte ne peuvent être probantes que si les lieux sont propres et nettoyés (pas de stockages d'aliments non protégés, de tas de bois, de dépôts d'ordures et de gravats). Il est important d'éviter aux rongeurs de rentrer dans les bàtiments surtout en début d'hiver. Pour cela, il faut boucher tous les trous, mettre en place des joints brosses au bas des portes, des grilles d'égout, des grilles aux aérations
Compte tenu des nombreux inconvénients d'une présence importante de rongeurs dans les élevages, les différents moyens de lutte et leur réussite requièrent des techniques bien spécifiques que l'éleveur peut mettre en oeuvre ou, en cas de surcharge de travail ou de situation particulière, confier à  un prestataire professionnel qui utilisera les méthodes les plus adaptés. Pour tous renseignements et devis, n'hésitez pas à  contacter :
SANI 2000
Maison de l'Agriculture 124 Bd Tourasse
64078 Pau cedex
Tél. : 05 59 80 70 32
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