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Sommet de l'Élevage 2011 : prêt pour un nouveau départ

La vingtième édition du Sommet de l'Élevage qui s'est tenue les 5, 6 et 7 octobre à  Cournon près de Clermont-Ferrand s'est déroulée dans un contexte porteur pour l'élevage bovin viande avec l'ouverture de nouveaux marchés à  l'export.

file-80 000 visiteurs (dont 3 000 internationaux) ont arpenté les allées du 20e Sommet de l'élevage entre le 5 et le 7 octobre à Clermont- Ferrand (Puy de Dôme) © S. Giraud/PAMAC
80 000 visiteurs (dont 3 000 internationaux) ont arpenté les allées du 20e Sommet de l'élevage entre le 5 et le 7 octobre à Clermont- Ferrand (Puy de Dôme) © S. Giraud/PAMAC
L'année 2011 est bien meilleure que l'année passée. Le prix du lait est bien orienté. Quant à  la viande bovine, si les cours tardent à  se redresser, les perspectives à  moyen terme sont favorables avec des prix soutenus » a déclaré Roger Blanc, le président du Sommet de l'élevage, à  l'ouverture du salon qui s'est tenu à  la Grande Halle d'Auvergne, près de Clermont-Ferrand, les 5, 6 et 7 octobre. En effet, cette vingtième édition s'est déroulée dans un climat serein. Jamais depuis sa création, en 1992, l'ambiance générale n'a été aussi positive. De crises sanitaires (ESB, fièvre catarrhale) en crises économiques, le Sommet de l'Élevage a dû surmonter de nombreuses difficultés qui auraient pu mettre en cause sa pérennité avec un élevage bovin viande dont l'avenir est resté longtemps incertain. La plaque tournante du Massif Central Avec plus de 75.000 visiteurs, 1.250 exposants et plus de 2.000 animaux présents, le succès a été au rendez-vous. Et Roger Blanc de mesurer le chemin parcouru sans cacher sa satisfaction. La première édition n'avait accueilli que 12.000 visiteurs, 132 exposants et 300 animaux. « À l'époque nous n'étions qu'une poignée à  y croire » se rappelle le président. Avant de retracer l'origine de ce salon. En Auvergne et d'une façon générale dans le Massif Central, la mise en place des quotas laitiers a donné un coup d'arrêt à  l'expansion de la production laitière. D'où le lancement d'une réflexion sur l'autre carte maîtresse de la région : de vastes zones herbagères et la présence sur ce territoire de races à  viande prestigieuses : la Charolaise, la Limousine, la Salers, l'Aubrac dont le Sommet de l'Élevage pouvait devenir une vitrine et un outil de promotion.Présence étrangère renforcéeVingt ans après, le pari est gagné. Le Sommet s'affirme, d'année en année, comme une plaque tournante pour l'export de reproducteurs, d'animaux vivants et de viande bovine. En 2011, les délégations étrangères n'ont jamais été aussi nombreuses sur le site. Pas moins de 2.500 visiteurs venus de 60 pays et surtout de l'Europe orientale, du Maghreb, de Turquie, du Kazakhstan et même d'Amérique latine ont parcouru le salon pour nouer des contacts.
C'est que le contexte international de la production et de la consommation de viande bovine a totalement changé depuis un an. L'amélioration de leur niveau de vie aidant, l'Asie et la Chine, en particulier, consomment plus de boeuf. Les grands pays exportateurs, comme le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, sont moins présents sur les marchés internationaux. Ils se détournent de l'élevage pour les cultures végétales, céréales et oléagineux, plus rémunératrices. Les prix de la viande bovine sont orientés à  la hausse.Bond des exports d'animaux vivants Du coup les pays du Maghreb, le Liban, la Turquie qui s'approvisionnaient en Amérique du Sud ou en Australie se tournent vers l'Europe et vers la France. Un seul chiffre permet de prendre conscience de ce phénomène, les exportations hexagonales des animaux vivants ont progressé de plus de 20 % sur un an. Ce qui ne manque pas de susciter un certain nombre de débats dans la filière entre le choix du tout export et la priorité à  donner à  l'abattage et à  la valorisation sur le marché intérieur.

Sommets d'Or : le club des dixLa remise des prix des Sommets d'Or s'est déroulée, mercredi soir, dans le cadre du Sommet de l'élevage. L'occasion de mettre en avant les innovations de dix entreprises :
- DCMA SA (Robogreen, porte-outils radiocommandé à  distance sur chenilles),
- JF Stoll Lemken (remorque mélangeuse distributrice et pailleuse),
- Buchet Eurl (pesage et volet de bordure automatique sur épandeur),
- Dangreville Sa (SVT épandeur à  table d'épandage),
- Delaval SNC (chauffe-eau professionnel double réservoir),
- France Bovins Croissance (plateau Bovins Croissance),
- Naudot SAS Mazeron (filobovin 30),
- Lely France SAS (pompe à  lait Lely),
- Lycée agro-environnemental Saint-Joseph (Agricode),
- GNIS Prairies (Herbe Book).
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