Un Béarnais dans le gratin mondial des éleveurs de pur-sang arabes
Chez Philippe Ascaso, 41 ans, la passion des chevaux remonte à l’enfance. À 13 ans, ses parents lui offrent un cheval de loisir espagnol qu’il appelle Tchaata. Quinze ans plus tard, c’est le nom qu’il donnera à son haras à Garlin. Entre ces deux dates, un parcours étonnant, dans le milieu du pur-sang arabe, qui le mène aux États-Unis, en Belgique, en Arabie Saoudite, en Égypte…
«À 17 ans, j’ai acheté, avec mes parents, mon premier pur-sang arabe, Padishan, un étalon qui a maintenant 25 ans et qui est toujours en excellente santé. Dès lors, j’ai considéré cette race comme la Rolls des chevaux». Étudiant à Pau, le jeune homme travaille l’été dans des haras de la région avant de postuler un été dans un élevage aux États-Unis. «Tout en découvrant un autre pays, je vivais à fond ma passion et je me perfectionnais dans la langue officielle du milieu» dit le jeune homme qui s’installe à Atlanta en Géorgie, dans un gros centre international d’entraînement de pur-sang arabes.