Un foyer de grippe aviaire confirmé dans les Landes
C’est en plein cœur de la production de volailles fermières des Landes et de palmipèdes à foie gras, qu’a été confirmé un premier foyer de grippe aviaire impliquant plusieurs élevages. Il y aurait suspicion d’un deuxième foyer à une cinquantaine de là.
Mise à jour à 16h00
Suspicion dans les Pyrénées-Atlantiques et un nouveau cas en Dordogne
La zone d’infection du virus d’influenza aviaire qui touche les élevages avicoles de la région semble prendre de l’ampleur. Après l’annonce de l’apparition d’un foyer dans la région de Hagetmau dans les Landes où un autre foyer, à une cinquante de kilomètres de là, est suspecté, un troisième cas a été confirmé en Dordogne où l’épizootie a fait son apparition il y a deux semaines.
Et la liste s’allonge dangereusement, puisqu’il y a désormais suspicion de la présence du virus dans un élevage des Pyrénées-Atlantiques.
Lundi 7 décembre 2015 - 9h00
D’après les premières informations, le virus hautement pathogène pour les volailles — mais dont la transmission à l’homme est extrêmement rare — a été découvert dans deux zones du département. L’un des foyers est situé à Doazit où le virus a touché deux élevages voisins de pintades chaponnées. Le second foyer, qui reste à confirmer, se situerait à Josse, une cinquantaine de kilomètres plus à l’ouest.
À cette heure, une cellule de crise est en train de se tenir à Mont-de-Marsan à la préfecture des Landes. Devrait vraisemblablement en découler la mise en place de mesures prévues dans le cas de telle épizootie :
- L’abattage et la destruction sur place de toutes les volailles et des œufs de l’exploitation
- Le nettoyage et la désinfection de l’exploitation suivis d’un vide sanitaire de 21 jours,
- La mise en place de zones de protection (rayon de 3 km)
- La mise en place d’une zone de surveillance autour de l’exploitation, d’un rayon de 10 kilomètres,
- La mise en œuvre de ces mesures dans les exploitations suspectes identifiées lors de l’enquête épidémiologique.
À quatre semaines des fêtes de fin d’années et, alors que la production est à son summum, la nouvelle va jeter un certain effroi dans toute la filière de volailles fermières et de palmipèdes à foie gras. Une très mauvaise nouvelle qui s’ajoute à la décision de plusieurs pays — dont la Chine et le Japon — d’interrompre leurs importations de foie gras et de volailles françaises suite aux premiers cas de virus H5N1 décelés il y a deux semaines en Dordogne.
Pour en savoir plus : le site dédié du ministère de l'Agriculture |