Une nouvelle ère s'ouvre chez Gen’Adour
La coopérative d’insémination implantée dans les Landes, le Gers et le Pays basque vient de se doter d’un président qui entend poursuivre le redressement dans le délicat contexte des filières bovines.
Un nouveau visage, mais une même volonté de ne pas céder à la fatalité. Il y a quelques semaines, la coopérative d’insémination Gen’Adour a élu son nouveau président. Le Gersois Bernard Malabirade a succédé au Basque Michel Idiart, ce dernier ayant souhaité passer la main après presque dix ans passés à la tête de la structure.
Éleveur sur le canton de Riscle, le nouveau président est un fin connaisseur du monde de l’élevage (il occupe notamment la fonction de vice-président de la FNB). Au moment de prendre les rênes de l’organisation, celui-ci tient d’abord à saluer le travail de son prédécesseur. «Michel a mené à bien la difficile mission de la fusion entre les coopératives historiques des trois départements, le tout dans une période particulièrement morose pour les filières bovines. Avec ses équipes, il a dû conduire un gros travail d’ajustement des charges, en raison de la baisse d’activité».