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Garder le cap face à la flambée des charges aux Assises ovines des Pyrénées-Atlantiques

La 18e édition des Assises ovines des Pyrénées-Atlantiques se déroulera ce vendredi 14 octobre à Garindein sur l’exploitation de Bastien Christy, sur le thème de garder le cap face à la flambée des charges. Sur sa ferme, le jeune Souletin a réalisé de gros changements ces derniers mois : arrêt de l’atelier allaitant, rénovation de la bergerie, séchage en grange, nouvel assolement… Avec ce changement complet de système et ces importants investissements, l’éleveur espère atteindre l’autonomie alimentaire en stoppant notamment ses achats de fourrages et d’aliments et, ainsi, pérenniser son atelier.

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© GIS-id64

Au cours de cette matinée (à partir de 9h00), l’Institut de l’élevage, le Centre départemental de l’élevage ovin et la chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques vous proposent 4 ateliers :

Atelier n°1 : Des coûts de production en hausse : prévisions et leviers d’actions pour la campagne 2023
Notre filière et ses exploitations, situées en majorité en zone montagne et souvent de tailles réduites, sont particulièrement impactées par la flambée des coûts de l’alimentation, mais aussi de l’énergie ou des engrais.

Quelle est l’évolution des coûts de production dans le contexte actuel ? Quels sont les principaux postes impactés ? Quels leviers d’action sont mobilisables au vu des résultats technico-économiques dans notre territoire ?

Emmanuel Morin (Institut de l’élevage) et Jean Beudou (Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques) vous éclaireront sur cette hausse des coûts de production et sur les facteurs y contribuant.

Atelier n°2 : quelles stratégies d’alimentation sans pénaliser son troupeau ?
Les fondamentaux de l’alimentation et de la conduite du troupeau sont d’autant plus incontournables dans ce contexte difficile. Au côté de la génétique, ils sont centraux pour conserver une marge brute convenable et assurer la résilience des fermes.

En respectant ces fondamentaux, quelles stratégies d’alimentation sont à privilégier ? Quelles adaptations sont possibles ?

Comment par ailleurs veiller au mieux à la qualité du lait, aujourd’hui majeure pour assurer un prix du lait satisfaisant ?

Morgan Lefloch et Ingrid Fajardo (Centre départemental de l’élevage ovin), vous décriront les leviers à mettre en œuvre pour raisonner au mieux les conduites des troupeaux, en fonction des périodes clés.

Violaine Salaün (Interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques) interviendra sur l’impact économique de la qualité du lait de la filière et sur les programmes collectifs mis en place pour accompagner les éleveurs dans ce domaine.

Atelier n°3 : Optimiser la valorisation de la pâture et comment s’adapter à la sécheresse ?
L’autonomie protéique et énergétique de nos systèmes d’élevage dépend en grande partie de la ressource herbagère. L’herbe est en effet la ressource de base pour l’alimentation de nos troupeaux.

Quelle est la part de l’autonomie alimentaire de nos fermes assurée par l’herbe ? Comment valoriser au mieux cette ressource, et quelles sont les marges de manœuvre possibles (espèces prairiales, conduite, fertilisation) ? Comment raisonner son ingestion par les animaux pour ne pas la gaspiller ? Quelles pistes d’adaptation existent pour la sécheresse ?

Catherine De Boissieu (Institut de l’élevage) interviendra sur le rôle de l’herbe dans l’autonomie alimentaire tandis que Marie-Claude Mareaux (Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques) et Marcel Borda (Centre Départemental de l’Élevage Ovin) vous présenteront des éléments techniques, au carrefour de l’agronomie et de la zootechnie.

Atelier n°4 : Raisonner ses charges de mécanisation pour réduire ses coûts de production
Les charges de mécanisation pèsent beaucoup sur nos exploitations, avec des variations importantes entre les différents systèmes d’élevage. Il apparaît en tout cas clair que des marges de manœuvre existent pour réduire ce poste.

Quels leviers sont mobilisables, à l’échelle de la ferme, du voisinage, ou à une échelle plus collective (CUMA) ? Quels seraient les gains économiques potentiels pour les éleveurs ?

Agnès Mendiboure (CUMA 640) et des éleveurs membres de CUMA témoigneront sur cette problématique.

 
 
 
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