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Améliorer la mécanisation de la culture du kiwi

Pour la première fois, une journée technique entièrement consacrée à  la production du kiwi a été organisée à  l'intention des 500 producteurs de l'Adour.

La FD CUMA (fédération départementale des coopératives d'utilisation de matériel agricole) des Landes, et plus particulièrement la CUMA de Cauneille, a organisé le vendredi 23 juillet à  Sorde-l'Abbaye, sur l'exploitation de François Idiart et Alain Bargnol (EARL Bibaye), une journée technique autour de la mécanisation de la culture du kiwi. « L'objectif était de faire découvrir aux producteurs les nouveautés techniques qui existent, indique Richard Finot, directeur de la FD CUMA. Aujourd'hui, les vergers augmentent en taille et l'idée était de leur faciliter l'accès à  la mécanisation pour améliorer leurs conditions de travail. » Matériels spécifiques Une quarantaine de constructeurs, venus de tout l'Hexgone, avaient fait le déplacement avec des matériels spécifiques à  la culture : rogneuses, matériel d'irrigation, outils de désherbage mécanique, remorque de transport de palox en verger Ces démonstrations ont attiré près de 250 kiwiculteurs sur les 500 que compte la région. La journée a aussi été jalonnée d'interventions sur les différents aspects agronomiques de la culture du kiwi. Les techniciens des chambres d'agriculture des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont ainsi fait quelques rappels réglementaires sur la gestion de la fertilisation, tandis que Franck Gilbert, de la coopérative Sikig, présentait les programmes de fertilisation et les matériels les mieux adaptés. Épandre correctement les doses, qu'elles soient minérales ou organiques, est une nécessité rendue possible, aujourd'hui, gràce à  des outils permettant d'accéder directement sous le rang pour les engrais solides, et gràce à  des atomiseurs pour les engrais liquides. La matinée a également fait la part belle à  la gestion de l'irrigation avec des interventions des chambres d'agriculture (lire ci-dessous) et de Marie-Pierre Durpaire de la SCAAP (Société coopérative agricole d'Amou et des producteurs) Kiwifruits de France. Au cours de l'après-midi, un atelier désherbage a été organisé. La chambre d'agriculture et la FD CUMA ont fait des rappels réglementaires sur le contrôle des pulvérisateurs et les mélanges de produits. Le CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) des Landes a présenté le Certiphyto, un moyen permettant à  tous les utilisateurs professionnels ou prescripteurs de produits phytosanitaires, d'avoir une bonne maîtrise de l'utilisation des différents produits. Utiliser moins de chimie Lors de cette après-midi, des matériels de désherbage chimique furent ainsi présentés mais les organisateurs souhaitaient orienter les participants vers des techniques alternatives : désherbage mécanique ou thermique. Le travail du sol a également fait l'objet d'une thématique avec la présentation de matériels de décompactage, de tonte et de travail mécanique de l'inter-rang. « Ce travail du sol est important pour aérer, fissurer et restructurer le sol de la plantation. Des outils adaptés existent qui ne blessent pas les racines. » Enfin, la Mutualité sociale agricole) est intervenue pour un atelier sécurité au travail. Outre la prévention des risques professionnels en production fruitière et l'amélioration des conditions de travail, l'organisme a abordé la question de l'accueil des saisonniers, main-d'oeuvre très importante pour la culture du kiwi. Cécile Agusti Nouveau sécateur À l'occasion de cette journée technique kiwi, la société Infaco (Cahuzac-sur-Vère, Tarn) est venue présenter En avant-première son sécateur Electrocoup F 3 010 (1 390 €). « C'est le premier sécateur électronique sur lequel on peut changer les têtes de coupe », vante le commercial, Philippe Rivières. Quatre têtes différentes (de 30 € à  172 € pièce) peuvent être adaptées sur le même outil et permettent ainsi de couper jusqu'à  un diamètre de 5,5 centimètres. « L'appareil est polyvalent et peut aussi se monter sur des perches en carbone de différentes dimensions pour couper en hauteur sans avoir besoin d'une nacelle ». En option, l'entreprise propose également un gant de sécurité (87 €) qui empêche le sécateur de démarrer s'il se trouve à  proximité des doigts Infaco, Tél.: 05.63.33.91.49 ou www.infaco.com
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