Comment sortir la tabaculture régionale de l'impasse?
Après un plan social qui l’a amputée de 29 salariés, l’entreprise France tabac continue à transformer le tabac local et mise sur des marchés de niche tels que le tabac bio ou à chicha pour se sortir du lot.
Depuis l’année dernière, ils sont passés de 83 à 57 salariés. Ça aurait pu sonner le glas de l’usine de transformation de tabac, située sur la zone de Madrazès, à Sarlat. Mais France tabac n’a pas dit son dernier mot et perpétue l’ancestrale activité de tabaculture du Périgord.
«Entre tradition et modernité» comme le souligne Christian Laffont, responsable de production de l’usine sarladaise, France tabac essaie de trouver sa place sur un marché où des géants comme Philip Morris ou Imperial tobacco (ses clients par ailleurs) donnent le tempo.
«Ce sont eux les deux poids lourds. Mais il y a aussi de “petits“ clients comme l’Égypte avec le tabac à chicha, qui est un marché qui démarre, explique Éric Tabanou, directeur général de France tabac. Nous, nous ne pesons plus rien et ce n’est pas avec Philip Morris que nous pourrons bâtir une politique d’avenir».