En manque d'investissements pour l'irrigation
Les surfaces agricoles irriguées dans le monde continuent d'augmenter mais moins rapidement que par le passé.
Selon une étude publiée le 27 novembre par le Worldwatch Institute (organisation américaine de recherche environnementale), les surfaces de cultures irriguées dans le monde ont atteint un record mais leur augmentation se tasse ces dernières années, faute d'investissements. Selon les données les plus récentes de la FAO, quelque 311 millions d'hectares dans le monde sont équipés de matériel d'irrigation mais seulement 84 % de cette superficie sont effectivement irriguées. Les trois principaux pays ayant recours à l'irrigation sont l'Inde (39 millions d'hectares), la Chine (19 millions d'hectares) et les États-Unis (17 millions d'hectares).
Les prélèvements devront augmenter de 11 % dans les 30 prochaines années Depuis les années 1970, « l'expansion de l'irrigation a connu un ralentissement marqué », constatent les auteurs de l'étude. La FAO attribue cette situation à la baisse des investissements mais aussi aux performances insuffisantes de certains systèmes, à la corruption dans le processus de construction, et à la reconnaissance de l'impact environnemental des projets d'irrigation. En effet, on estime que 70 % de l'eau douce dans le monde sont utilisés pour l'irrigation d'environ 20 % des surfaces agricoles (et 40 % de la production alimentaire mondiale). Et, sans même prendre en compte les effets du changement climatique, les prélèvements d'eau pour l'irrigation devront augmenter de 11 % au cours des trois prochaines décennies pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux. De plus en plus d'aquifères sont surexploités, même si 80 % des réserves hydriques dans le monde seraient capables de supporter des prélèvements d'eau supplémentaires. Le Worldwatch Institute estime que le développement des techniques d'irrigation goutte-à -goutte pourrait permettre de réduire la consommation d'eau de près de 70 % tout en augmentant l'efficacité sur la production de 20 à 90 %. Au cours des deux dernières décennies, les superficies irriguées au goutte-à -goutte ou à l'aide d'autres méthodes de micro-irrigation ont été multipliées par 6,4, passant de 1,6 million d'hectares à plus de 10,3 millions d'hectares.
Les prélèvements devront augmenter de 11 % dans les 30 prochaines années Depuis les années 1970, « l'expansion de l'irrigation a connu un ralentissement marqué », constatent les auteurs de l'étude. La FAO attribue cette situation à la baisse des investissements mais aussi aux performances insuffisantes de certains systèmes, à la corruption dans le processus de construction, et à la reconnaissance de l'impact environnemental des projets d'irrigation. En effet, on estime que 70 % de l'eau douce dans le monde sont utilisés pour l'irrigation d'environ 20 % des surfaces agricoles (et 40 % de la production alimentaire mondiale). Et, sans même prendre en compte les effets du changement climatique, les prélèvements d'eau pour l'irrigation devront augmenter de 11 % au cours des trois prochaines décennies pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux. De plus en plus d'aquifères sont surexploités, même si 80 % des réserves hydriques dans le monde seraient capables de supporter des prélèvements d'eau supplémentaires. Le Worldwatch Institute estime que le développement des techniques d'irrigation goutte-à -goutte pourrait permettre de réduire la consommation d'eau de près de 70 % tout en augmentant l'efficacité sur la production de 20 à 90 %. Au cours des deux dernières décennies, les superficies irriguées au goutte-à -goutte ou à l'aide d'autres méthodes de micro-irrigation ont été multipliées par 6,4, passant de 1,6 million d'hectares à plus de 10,3 millions d'hectares.