Fourrage : solidarité agricole en Aquitaine
La FDSEA et les JA des Pyrénées-Atlantiques organisent une collecte de paille et de foin à l'attention des éleveurs de Gironde et de Dordogne qui manquent cruellement de fourrage pour nourrir leurs troupeaux
© Lionnel Robin - Réussir Le Périgord
En Aquitaine, la sécheresse a été particulièrement sévère en Dordogne et en Gironde, ce qui met les éleveurs de ces départements dans une situation très préoccupante. En effet, ils ne pourront faire face aux besoins alimentaires de leur cheptel dans les semaines à venir.
Ainsi, Joëlle et Philippe Dubreuil (notre photo) élèvent des veaux sous la mère à Corgnac-sur-l'Isle, au coeur du Périgord vert, un secteur qui n'a pas bénéficié des pluies de ces derniers jours. L'exploitation compte 60 ha de SAU dont 8 sont consacrés aux céréales en auto-consommation pour 53 vaches allaitantes. Situation d'urgence
Le couple a adressé une commande via la FDSEA de Dordogne de 50 tonnes de paille. Pour Joëlle Dubreuil, la situation est urgente : « D'habitude, nous récoltons 550 bottes de foin, cette année, nous n'en avons eu que 169. Il nous reste 9 bottes de l'an dernier. Nous avons fait rentrer de la sciure de bois que nous utiliserons en paillage. Enfin, nous venons de recevoir notre commande pulpe et luzerne déshydratée. C'est pour mélanger avec, que nous avons besoin de paille. Si nous recevons nos 50 tonnes, elles ne serviront qu'à l'alimentation du troupeau. Nous essayons de faire tourner les vaches par lot dans des parcelles où il n'y a plus rien. Du coup, nous les faisons pàturer dans des bois. Ce n'est vraiment pas l'idéal ».
Lionel Robin - Réussir Le Périgord
Ainsi, Joëlle et Philippe Dubreuil (notre photo) élèvent des veaux sous la mère à Corgnac-sur-l'Isle, au coeur du Périgord vert, un secteur qui n'a pas bénéficié des pluies de ces derniers jours. L'exploitation compte 60 ha de SAU dont 8 sont consacrés aux céréales en auto-consommation pour 53 vaches allaitantes. Situation d'urgence
Le couple a adressé une commande via la FDSEA de Dordogne de 50 tonnes de paille. Pour Joëlle Dubreuil, la situation est urgente : « D'habitude, nous récoltons 550 bottes de foin, cette année, nous n'en avons eu que 169. Il nous reste 9 bottes de l'an dernier. Nous avons fait rentrer de la sciure de bois que nous utiliserons en paillage. Enfin, nous venons de recevoir notre commande pulpe et luzerne déshydratée. C'est pour mélanger avec, que nous avons besoin de paille. Si nous recevons nos 50 tonnes, elles ne serviront qu'à l'alimentation du troupeau. Nous essayons de faire tourner les vaches par lot dans des parcelles où il n'y a plus rien. Du coup, nous les faisons pàturer dans des bois. Ce n'est vraiment pas l'idéal ».
Lionel Robin - Réussir Le Périgord