Aller au contenu principal

Fruits et légumes : les producteurs favorables à  la contractualisation

À compter du 1er mars 2011, la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (LMAP) instaure la contractualisation au sein de la filière «Â fruits et légumes ». Dès cette date, les acheteurs devront obligatoirement proposer un contrat d'une durée de trois ans aux producteurs. Ces derniers restent libres de l'accepter ou non.

Favorable de longue date à  cette démarche, la Fédération nationale des producteurs de fruits juge la contractualisation comme « un outil de sécurisation du revenu pour les producteurs ». « Certains y voyaient une forme d'esclavagisme, nous y voyons un moyen (pour les producteurs) de mettre en place une réelle stratégie d'entreprise », a justifié le président Bruno Dupont, lors du congrès de son organisation qui se tenait à  Dax (Landes) les 26 et 27 janvier (Pour en savoir plus). Un point de vue corroboré par le trésorier de la Fédération nationale des producteurs de légumes (FNPL), Charlie Gautier, « globalement, nous ne sommes pas déçus par la LMAP. Malgré tout, il reste encore des choses à  faire et à  défendre ». La FNPL attend notamment du ministère de l'agriculture qu'il presse Bercy « de mettre les moyens nécessaires au contrôle de la bonne application de l'ensemble des mesures contenues dans la LMAP », souligne Bruno Dupont. Des producteurs très vigilants Dans le même cadre, la loi de modernisation de l'agriculture prévoit l'interdiction des remises, rabais et ristournes — les 3 R —, à  partir du 28 janvier 2011. Ces opérations correspondent à  des réductions de prix déterminées après facturation en fonction de paramètres parfois très opaques (volume des ventes, qualité du produit, période ou contrepartie d'un service rendu).  Là  encore, la FNPL a accueilli favorablement cette annonce. « C'est une victoire syndicale à  mettre au crédit des fédérations de producteurs spécialisées. Cependant, que penser des coopérations commerciales qui renaissent ici et là , des modes de construction des prix qui conduisent à  réintégrer ces 3R ? », analyse le président du syndicat. Enfin, celui-ci voit d'un bon oeil le renforcement de l'observatoire de la formation des prix et des marges, « mais il faudra aller jusqu'au bout et ne pas se contenter des dires des opérateurs ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Un revenu pour ceux qui vous nourrissent !

Quand les plates-formes logistiques et les centres commerciaux auront remplacé nos cultures,
Quand les électrons des…

la surtaxe Trump revient sur le tapis

Les filières alimentaires du bassin de l’Adour demeurent dans l’attente de voir ou non l’application de potentielles surtaxes…

Vendanges : lever les freins à l’insertion et répondre au problème de main-d’œuvre

Pour cette campagne 2024, l’Anefa 64, l’association Transition et la commune de Monein ont uni leurs forces au profit d’un…

AOP Ossau-Iraty : une adaptation aux réalités du territoire

Pour répondre aux défis climatique et économique, et ainsi être mieux en phase avec son temps, le syndicat de défense de l’AOP…

Dans les Landes, la FDSEA et JA sont passés à l’action

Dans la soirée de ce dimanche 17 novembre, la FDSEA des Landes et Jeunes Agriculteurs ont entamé, comme prévu, un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon