Kiwi de l'Adour, une année très compliquée
Après une saison difficile, le kiwi de l'Adour renforce sa communication avec notamment un rond-point qui lui est dédié à Peyrehorade.
Telle une météorite, un magnifique Kiwi de l'Adour trône au centre du nouveau rond-point de la RD 817 Peyrehorade-Bayonne (notre photo) mis à la disposition de l'association Kiwi de l'Adour par la communauté des communes du pays d'Orthe.
D'un diamètre de 3 mètres, deux belles tranches imposent la communication du fruit du pays. Depuis plus de 40 ans, Peyrehorade était régionalement l'épicentre de la production du Kiwi de l'Adour. Aujourd'hui, l'ouvrage et la production seront référencés sur tous les guides touristiques et routiers de France et d'Europe.
Cette réalisation lance une action d'envergure pour promouvoir le Kiwi de l'Adour qui avait obtenu en mai 2009 l'indication géographique protégée (IGP) auprès de la Commission européenne. Jean-Marc Poigt, le président de l'association Kiwi de l'Adour mise beaucoup sur cette promotion du fruit de qualité supérieure : « Nous devons mettre en avant l'IGP et notre territoire qui différencient notre produit du tout-venant à petit prix ».
Une consommation en hausse mais une chute des prix de 30 %Et des petits prix, il y en avait durant la campagne qui se termine (très tard !). Le kiwi qui résistait bien jusque-là à la chute des prix agricoles, n'y aura pas échappé cette année. « Malgré une hausse de la production et de la consommation (+ 15 %), le chiffre d'affaires n'a pas tenu, face à des baisses de prix de l'ordre de 30 % ». Une baisse due au marasme économique et à la forte pression sur les prix exercés par les acheteurs. Le président de l'association le déplore : « il y a toujours un décalage trop important entre le prix au producteur et au consommateur, explique-t-il. Un distributeur gagne en 3 jours ce qu'on met un an à gagner ! Espérons que soient effectifs les engagements récents de la grande distribution à une modération de ses marges sur les fruits et légumes ».
Dans le cas contraire et si les prix ne décollent pas l'année prochaine, beaucoup de producteurs risquent de devoir arrêter la production. « Déjà cette année, beaucoup n'équilibrent pas leur budget, en particulier ceux qui ont du personnel. Il faut impérativement redresser le tir ».
Sans nul doute, le fruit vitaminé de l'Adour soutenu par le lancement de l'IGP saura sortir rapidement de cette mauvaise passe. Sans oublier que « le Kiwi de l'Adour t'en manges, t'es trop fort ! » comme l'affirme le slogan !
D. M.
D'un diamètre de 3 mètres, deux belles tranches imposent la communication du fruit du pays. Depuis plus de 40 ans, Peyrehorade était régionalement l'épicentre de la production du Kiwi de l'Adour. Aujourd'hui, l'ouvrage et la production seront référencés sur tous les guides touristiques et routiers de France et d'Europe.
Cette réalisation lance une action d'envergure pour promouvoir le Kiwi de l'Adour qui avait obtenu en mai 2009 l'indication géographique protégée (IGP) auprès de la Commission européenne. Jean-Marc Poigt, le président de l'association Kiwi de l'Adour mise beaucoup sur cette promotion du fruit de qualité supérieure : « Nous devons mettre en avant l'IGP et notre territoire qui différencient notre produit du tout-venant à petit prix ».
Une consommation en hausse mais une chute des prix de 30 %Et des petits prix, il y en avait durant la campagne qui se termine (très tard !). Le kiwi qui résistait bien jusque-là à la chute des prix agricoles, n'y aura pas échappé cette année. « Malgré une hausse de la production et de la consommation (+ 15 %), le chiffre d'affaires n'a pas tenu, face à des baisses de prix de l'ordre de 30 % ». Une baisse due au marasme économique et à la forte pression sur les prix exercés par les acheteurs. Le président de l'association le déplore : « il y a toujours un décalage trop important entre le prix au producteur et au consommateur, explique-t-il. Un distributeur gagne en 3 jours ce qu'on met un an à gagner ! Espérons que soient effectifs les engagements récents de la grande distribution à une modération de ses marges sur les fruits et légumes ».
Dans le cas contraire et si les prix ne décollent pas l'année prochaine, beaucoup de producteurs risquent de devoir arrêter la production. « Déjà cette année, beaucoup n'équilibrent pas leur budget, en particulier ceux qui ont du personnel. Il faut impérativement redresser le tir ».
Sans nul doute, le fruit vitaminé de l'Adour soutenu par le lancement de l'IGP saura sortir rapidement de cette mauvaise passe. Sans oublier que « le Kiwi de l'Adour t'en manges, t'es trop fort ! » comme l'affirme le slogan !
D. M.