La filière des légumes transformés en petite forme
Unilet, l'interprofession spécialisée des légumes transformés, constate une baisse de la production et des achats en 2009.
Unilet, l'interprofession des légumes en conserves et surgelés, vient de publier le bilan économique de la filière pour 2009. Le bilan est mitigé. Certes, la surface de terres cultivées est en régression de 8 % par rapport à l'année précédente et la production de 9 %. La fabrication de légumes en conserve recule de 7 % en volume, pour tous les grands produits, et celle des légumes surgelés de 5 %. On note cependant quelques différences en fonction des légumes cultivés.
Les volumes de pois et de haricots (les deux légumes les plus cultivés pour la filière devant la carotte) se maintiennent à un haut niveau par rapport à la moyenne des années 2004-2008. Ce n'est pas le cas des autres productions. Seul le salsifis connaît une vraie embellie avec des volumes produits en 2009 supérieurs à 2008 et à la moyenne quinquennale.
Afin de mieux comprendre ce bilan en demi-teinte, il convient cependant de souligner que la filière avait constaté une « bonne campagne 2008 avec des volumes record ». Si l'on ajoute à cela une bonne productivité en matière de fabrication, on obtient des stocks importants en fin d'année 2009. Autre explication : « Depuis le second semestre, comme dans les autres secteurs agroalimentaires, les achats des consommateurs se sont restreints », a souligné Frédéric Soudon, président du groupe légumes de la Fédération des industries d'aliments conservés (FIAC).
Protection des culturesLors de la présentation de ce bilan 2009, le 8 juin 2010, Pierre Pagès, président du Cénaldi (Association d'organisations de producteurs de légumes de plein champ à destination industrielle), a insisté sur le rôle de la protection des cultures afin de préserver les résultats économiques des producteurs travaillant pour la filière. « On observe une recrudescence des ravageurs et maladies (noctuelles heliothis, sclérotiniose). Notre filière a décidé d'octroyer des moyens supplémentaires à l'interprofession pour accroître la recherche expérimentale sur le développement des méthodes alternatives à la lutte chimique » a-t-il expliqué.
Les méthodes alternatives nécessitent en outre un partenariat fort entre producteurs et transformateurs (choix des parcelles, préparation des terres, dates des semis, rotation des cultures, machines de récoltes, tris des légumes). Mais attention, les méthodes alternatives semblent mal adaptées lorsque des « situations climatiques particulièrement critiques » apparaissent.
Pour dynamiser la filière, les professionnels, avec le soutien des pouvoirs publics, ont financé une campagne de publicité collective en radio en début d'année 2010. Mais l'effort de communication ne s'arrête pas là . Un programme d'actions de communication en partenariat avec les représentants des filières belge et hollandaise a été conçu et déposé auprès de la Commission européenne.
Il démarrera à automne 2010 et se prolongera jusqu'en 2014. Deux axes principaux : faire évoluer la connaissance des professionnels de santé sur les légumes en conserve et les surgelés afin qu'ils les recommandent encore mieux auprès de la population et améliorer l'image des produits de la filière auprès des consommateurs eux-mêmes.
Les volumes de pois et de haricots (les deux légumes les plus cultivés pour la filière devant la carotte) se maintiennent à un haut niveau par rapport à la moyenne des années 2004-2008. Ce n'est pas le cas des autres productions. Seul le salsifis connaît une vraie embellie avec des volumes produits en 2009 supérieurs à 2008 et à la moyenne quinquennale.
Afin de mieux comprendre ce bilan en demi-teinte, il convient cependant de souligner que la filière avait constaté une « bonne campagne 2008 avec des volumes record ». Si l'on ajoute à cela une bonne productivité en matière de fabrication, on obtient des stocks importants en fin d'année 2009. Autre explication : « Depuis le second semestre, comme dans les autres secteurs agroalimentaires, les achats des consommateurs se sont restreints », a souligné Frédéric Soudon, président du groupe légumes de la Fédération des industries d'aliments conservés (FIAC).
Protection des culturesLors de la présentation de ce bilan 2009, le 8 juin 2010, Pierre Pagès, président du Cénaldi (Association d'organisations de producteurs de légumes de plein champ à destination industrielle), a insisté sur le rôle de la protection des cultures afin de préserver les résultats économiques des producteurs travaillant pour la filière. « On observe une recrudescence des ravageurs et maladies (noctuelles heliothis, sclérotiniose). Notre filière a décidé d'octroyer des moyens supplémentaires à l'interprofession pour accroître la recherche expérimentale sur le développement des méthodes alternatives à la lutte chimique » a-t-il expliqué.
Les méthodes alternatives nécessitent en outre un partenariat fort entre producteurs et transformateurs (choix des parcelles, préparation des terres, dates des semis, rotation des cultures, machines de récoltes, tris des légumes). Mais attention, les méthodes alternatives semblent mal adaptées lorsque des « situations climatiques particulièrement critiques » apparaissent.
Pour dynamiser la filière, les professionnels, avec le soutien des pouvoirs publics, ont financé une campagne de publicité collective en radio en début d'année 2010. Mais l'effort de communication ne s'arrête pas là . Un programme d'actions de communication en partenariat avec les représentants des filières belge et hollandaise a été conçu et déposé auprès de la Commission européenne.
Il démarrera à automne 2010 et se prolongera jusqu'en 2014. Deux axes principaux : faire évoluer la connaissance des professionnels de santé sur les légumes en conserve et les surgelés afin qu'ils les recommandent encore mieux auprès de la population et améliorer l'image des produits de la filière auprès des consommateurs eux-mêmes.