La volatilité des prix des céréales pousse à se former
L'AGPM organisent des sessions sur la gestion et l'optimisation des coûts de production des céréales.
La volatilité des prix est actuellement le terme à la mode lorsqu'il s'agit de parler des prix des céréales et du mais en particulier. Les besoins en mais dans le monde ne cessent de progresser du fait notamment de la croissance démographique. La consommation de mais par le bétail a ainsi augmenté de près de 50 millions de tonnes depuis 10 ans sur une consommation globale estimée à 830 millions de tonnes. À cela s'ajoutent les attentes énergétiques avec notamment le développement de l'éthanol.
Autre facteur non négligeable, les conditions climatiques. Qui aurait prévu en janvier dernier la sécheresse en Russie ? Depuis, la Russie et l'Ukraine ont du mal à retrouver des niveaux de production qui leur permettent de penser à l'exportation. Par ailleurs, la spéculation financière vient amplifier les mouvements des prix des céréales. À cela, il faut ajouter le retrait et l'abandon des outils de régulation et le libre-échange prôné par l'OMC (organisation mondiale du commerce).
Se former pour adapter son exploitationDans ce contexte, comment agir dans les exploitations et surtout comment intégrer tous ces facteurs économiques relevant pour la plupart des lois de marchés. Pour tenter d'y répondre, la FDSEA en partenariat avec l'AGPM (Orama) propose à ses adhérents une formation pour mieux intégrer la volatilité des prix au sein de son exploitation. Tantôt des prix bas, tantôt des prix hauts. Comment alors s'adapter quand le coût de production complet moyen à la tonne de mais est aux alentours de 150 euros. Les prix actuels, autour de 200 euros (port de Bordeaux) permettent d'éviter de produire à perte, comme cela a été le cas l'an passé, et de générer une rémunération pour l'agriculteur. Mais faut-il forcément se réjouir des prix actuels au regard des cours des deux dernières campagnes ?
Avec des cycles de volatilité rapprochés, l'exploitant doit porter toute son attention sur la gestion économique de son exploitation. Pour cela, la connaissance des coûts de production est fondamentale. L'optimisation des intrants, les coûts de main-d'oeuvre, les coûts de mécanisation mais également, le choix des variétés, les dates de semis Bref savoir analyser toutes les composantes définissant les coûts de production sera certainement le point essentiel de la formation. Raisonner les investissements Autre question que se posent les exploitants, alors que la conjoncture est favorable : faut-il investir ? La formation montrera qu'il faut bien raisonner chaque investissement au-delà de son seul intérêt technique. Cette analyse a d'ailleurs poussé l'AGPM à défendre la mise en place d'outils d'épargne défiscalisée, telle que la dotation pour aléas (DPA), pour lisser les revenus sur les exploitations. L'intervenant reviendra sur ses conditions d'utilisation.
Face à cette réalité des marchés et compte tenu des nouvelles orientations de la PAC 2013, la FDSEA propose trois sessions de formation financées par VIVEA. Les places seront limitées, ne tardez pas à vous inscrire auprès de la FDSEA à Mont-de-Marsan.
Patrice Degos
tél. : 05.58.85.44.22
fdsea.40@wanadoo.fr
Autre facteur non négligeable, les conditions climatiques. Qui aurait prévu en janvier dernier la sécheresse en Russie ? Depuis, la Russie et l'Ukraine ont du mal à retrouver des niveaux de production qui leur permettent de penser à l'exportation. Par ailleurs, la spéculation financière vient amplifier les mouvements des prix des céréales. À cela, il faut ajouter le retrait et l'abandon des outils de régulation et le libre-échange prôné par l'OMC (organisation mondiale du commerce).
Se former pour adapter son exploitationDans ce contexte, comment agir dans les exploitations et surtout comment intégrer tous ces facteurs économiques relevant pour la plupart des lois de marchés. Pour tenter d'y répondre, la FDSEA en partenariat avec l'AGPM (Orama) propose à ses adhérents une formation pour mieux intégrer la volatilité des prix au sein de son exploitation. Tantôt des prix bas, tantôt des prix hauts. Comment alors s'adapter quand le coût de production complet moyen à la tonne de mais est aux alentours de 150 euros. Les prix actuels, autour de 200 euros (port de Bordeaux) permettent d'éviter de produire à perte, comme cela a été le cas l'an passé, et de générer une rémunération pour l'agriculteur. Mais faut-il forcément se réjouir des prix actuels au regard des cours des deux dernières campagnes ?
Avec des cycles de volatilité rapprochés, l'exploitant doit porter toute son attention sur la gestion économique de son exploitation. Pour cela, la connaissance des coûts de production est fondamentale. L'optimisation des intrants, les coûts de main-d'oeuvre, les coûts de mécanisation mais également, le choix des variétés, les dates de semis Bref savoir analyser toutes les composantes définissant les coûts de production sera certainement le point essentiel de la formation. Raisonner les investissements Autre question que se posent les exploitants, alors que la conjoncture est favorable : faut-il investir ? La formation montrera qu'il faut bien raisonner chaque investissement au-delà de son seul intérêt technique. Cette analyse a d'ailleurs poussé l'AGPM à défendre la mise en place d'outils d'épargne défiscalisée, telle que la dotation pour aléas (DPA), pour lisser les revenus sur les exploitations. L'intervenant reviendra sur ses conditions d'utilisation.
Face à cette réalité des marchés et compte tenu des nouvelles orientations de la PAC 2013, la FDSEA propose trois sessions de formation financées par VIVEA. Les places seront limitées, ne tardez pas à vous inscrire auprès de la FDSEA à Mont-de-Marsan.
Patrice Degos
tél. : 05.58.85.44.22
fdsea.40@wanadoo.fr