L'herbe, une ressource valorisable
Le 15 mars, à Å’yreluy, la chambre d'agriculture des Landes a fait la promotion de quelques pratiques innovantes pour gérer au mieux les surfaces fourragères.
L'herbe, un potentiel à valoriser », tel était l'intitulé de la journée organisée vendredi dernier au lycée agricole de Dax-Å’yreluy. Les multiples messages, délivrés tout au long de la rencontre, ont effectivement prouvé que les prairies constituent une ressource tout à fait valorisable. Quelles que soient les conditions pédoclimatiques de leurs exploitations, les éleveurs ont à leur disposition tout un arsenal technique pour valoriser au mieux leurs surfaces.
En choisissant d'organiser ce rendez-vous autour d'un thème crucial pour l'avenir des élevages de ruminants, la chambre d'agriculture des Landes s'inscrivait pleinement dans ses missions d'information et de conseil aux agriculteurs. En effet, la bonne gestion de l'herbe est devenue une préoccupation technique majeure. À juste titre, elle est présentée comme une voie de salut pour les éleveurs de ruminants, confrontés à la hausse des prix des matières premières. En 2012, l'envolée du coût alimentaire a été de l'ordre de 20 à 50 euros pour mille litres de lait, selon les systèmes, en ce qui concerne les élevages laitiers. Pour les producteurs allaitants, la répercussion s'est située autour de 30 euros pour 100 kilogrammes de viande vive produits. Dans ce contexte, l'herbe reste, plus que jamais, la ressource alimentaire la moins chère. Pour un éleveur, la moindre amélioration au niveau de la productivité des prairies va se traduire par une réduction des achats de protéines, mais aussi par la réduction des surfaces de mais ensilées et donc une augmentation des ventes de céréales. Des démonstrations très suivies
Pour atteindre une plus grande autonomie fourragère, les éleveurs doivent privilégier certaines pratiques, à l'image du pàturage. Ils doivent aussi retenir certaines règles de conduite, comme la nécessité de récolter l'herbe précocement afin d'optimiser la qualité des fourrages et le rendement de la prairie. Durant la journée, les conseillers de la chambre d'agriculture, épaulés par les techniciens de Bovins croissance et du Contrôle laitier ainsi que les animateurs du réseau des CUMA, ont égrainé plusieurs options techniques, sous la forme d'ateliers. L'après-midi, des démonstrations de récolte, avec des remorques autochargeuses, étaient également proposées. Au total, environ 80 éleveurs ont participé à cette journée. Fabien Brèthes
En choisissant d'organiser ce rendez-vous autour d'un thème crucial pour l'avenir des élevages de ruminants, la chambre d'agriculture des Landes s'inscrivait pleinement dans ses missions d'information et de conseil aux agriculteurs. En effet, la bonne gestion de l'herbe est devenue une préoccupation technique majeure. À juste titre, elle est présentée comme une voie de salut pour les éleveurs de ruminants, confrontés à la hausse des prix des matières premières. En 2012, l'envolée du coût alimentaire a été de l'ordre de 20 à 50 euros pour mille litres de lait, selon les systèmes, en ce qui concerne les élevages laitiers. Pour les producteurs allaitants, la répercussion s'est située autour de 30 euros pour 100 kilogrammes de viande vive produits. Dans ce contexte, l'herbe reste, plus que jamais, la ressource alimentaire la moins chère. Pour un éleveur, la moindre amélioration au niveau de la productivité des prairies va se traduire par une réduction des achats de protéines, mais aussi par la réduction des surfaces de mais ensilées et donc une augmentation des ventes de céréales. Des démonstrations très suivies
Pour atteindre une plus grande autonomie fourragère, les éleveurs doivent privilégier certaines pratiques, à l'image du pàturage. Ils doivent aussi retenir certaines règles de conduite, comme la nécessité de récolter l'herbe précocement afin d'optimiser la qualité des fourrages et le rendement de la prairie. Durant la journée, les conseillers de la chambre d'agriculture, épaulés par les techniciens de Bovins croissance et du Contrôle laitier ainsi que les animateurs du réseau des CUMA, ont égrainé plusieurs options techniques, sous la forme d'ateliers. L'après-midi, des démonstrations de récolte, avec des remorques autochargeuses, étaient également proposées. Au total, environ 80 éleveurs ont participé à cette journée. Fabien Brèthes