L'implantation de votre prairie, une étape clé
Réussir le semis de la prairie est la première condition à satisfaire pour profiter pleinement du potentiel de production et des qualités de l'espèce fourragère et de la variété semée.
Il est important que les semences soient toutes enfouies pour permettre leur germination. Pour cette raison, et par souci d'économie de semences, on préférera les semis en ligne © Réussir
Une prairie bien implantée produit plus rapidement et pour une plus longue période. Pour ce faire, il importe de semer à la bonne période, soigner la préparation du sol et protéger la jeune prairie contre les ravageurs
1 Semer à la bonne période » Bien choisir la date de semis permet de limiter les risques de destruction par le gel ou la sécheresse et d'obtenir des rendements élevés dès les premières exploitations.
En fonction des situations, on adaptera les dates de semis, de telle sorte que les plantes atteignent le stade de 4-5 feuilles pour les graminées ou 2-3 feuilles trifoliées pour les légumineuses avant les premières gelées ou une éventuelle sécheresse.
Un semis au printemps présente le double avantage d'une terre facile à travailler et d'une implantation plus rapide. En revanche, le semis de printemps expose au risque de sécheresse. La prairie est moins productive la première année et il y aura davantage de salissement.
Un semis de fin d'été a pour intérêts majeurs de semer sur un sol chaud, d'assurer un couvert hivernal et d'avoir une prairie productive l'année suivante. Cependant, ce semis d'été doit être réalisé le plus tôt possible (en profitant des averses) : idéalement avant le 10 octobre. 2
Un lit de semence fin et bien émietté » Les semences des plantes fourragères, de très petite taille, nécessitent un contact étroit avec la terre pour être humidifiées et germer. Ce contact n'est correctement réalisé que si le lit de semence est fin, bien émietté, les plus grosses mottes de terre ne dépassant pas 3 centimètres de diamètre. 3
Un sol bien rappuyé » Avant le semis, le sol sera rappuyé avec un passage de « cultipacker », pour éviter les sols soufflés et permettre un semis régulier à 1-2 cm de profondeur. Après le semis, un dernier passage de « cultipacker » est indispensable pour bien rappuyer le sol. Avant, comme après le semis, on devrait pouvoir rouler à vélo sur le lit de semences.
Le ray-grass d'Italie et les hybrides sont des graminées qui peuvent se contenter d'une préparation du sol plus sommaire, voire d'un semis direct. Cependant, la réalisation d'un lit de semences assez fin et surtout bien rappuyé est, comme pour les autres espèces, un gage de levée rapide et homogène. 4
Semer à la bonne profondeur » Les faibles réserves nutritives des semences fourragères nécessitent de placer les graines à 1-2 cm de profondeur maximum. Toutefois, il est important que les semences soient toutes enfouies pour permettre leur germination. Pour cette raison, et par souci d'économie de semences, on préférera les semis en ligne. Le semis à la volée est toutefois réalisable à condition de doubler les doses de semence. 5
Maîtriser les mauvaises herbes à l'installation » Maîtriser les mauvaises herbes implique un raisonnement au niveau de la rotation des cultures, en profitant de la période d'interculture pour intervenir par des moyens mécaniques (déchaumage, faux semis) ou avec des herbicides non sélectifs.
En post-levée, si le niveau de salissement est important, on peut éventuellement intervenir par un traitement herbicide ou un broyage haut de nettoyage. 6
Protéger la jeune prairie contre les ravageurs » Les attaques de parasites souterrains (taupin, ver blanc, tipule, noctuelle) ou de surface (limaces) peuvent entraîner la disparition des jeunes plantules. Il est indispensable de raisonner chaque situation. Les attaques de parasites souterrains sont plus fréquentes dans le cas de successions de prairies. Les façons culturales superficielles d'été en limiteront les populations.
Les attaques de limaces sont à craindre quel que soit le précédent. Un temps doux et humide et un sol motteux favorisent le développement des populations. Leur activité nocturne se manifeste par des plantules coupées et des feuilles lacérées. La surveillance et la pose de tuiles retournées avec appàt granulé sont recommandées en période humide. Contact : Marie-Claude Mareaux, chambre d'agriculture des Pyrenees-Atlantiques Tél. : 05 59 80 69 92 - Mob. : 06 24 42 59 54
www.pa.chambagri.fr
1 Semer à la bonne période » Bien choisir la date de semis permet de limiter les risques de destruction par le gel ou la sécheresse et d'obtenir des rendements élevés dès les premières exploitations.
En fonction des situations, on adaptera les dates de semis, de telle sorte que les plantes atteignent le stade de 4-5 feuilles pour les graminées ou 2-3 feuilles trifoliées pour les légumineuses avant les premières gelées ou une éventuelle sécheresse.
Un semis au printemps présente le double avantage d'une terre facile à travailler et d'une implantation plus rapide. En revanche, le semis de printemps expose au risque de sécheresse. La prairie est moins productive la première année et il y aura davantage de salissement.
Un semis de fin d'été a pour intérêts majeurs de semer sur un sol chaud, d'assurer un couvert hivernal et d'avoir une prairie productive l'année suivante. Cependant, ce semis d'été doit être réalisé le plus tôt possible (en profitant des averses) : idéalement avant le 10 octobre. 2
Un lit de semence fin et bien émietté » Les semences des plantes fourragères, de très petite taille, nécessitent un contact étroit avec la terre pour être humidifiées et germer. Ce contact n'est correctement réalisé que si le lit de semence est fin, bien émietté, les plus grosses mottes de terre ne dépassant pas 3 centimètres de diamètre. 3
Un sol bien rappuyé » Avant le semis, le sol sera rappuyé avec un passage de « cultipacker », pour éviter les sols soufflés et permettre un semis régulier à 1-2 cm de profondeur. Après le semis, un dernier passage de « cultipacker » est indispensable pour bien rappuyer le sol. Avant, comme après le semis, on devrait pouvoir rouler à vélo sur le lit de semences.
Le ray-grass d'Italie et les hybrides sont des graminées qui peuvent se contenter d'une préparation du sol plus sommaire, voire d'un semis direct. Cependant, la réalisation d'un lit de semences assez fin et surtout bien rappuyé est, comme pour les autres espèces, un gage de levée rapide et homogène. 4
Semer à la bonne profondeur » Les faibles réserves nutritives des semences fourragères nécessitent de placer les graines à 1-2 cm de profondeur maximum. Toutefois, il est important que les semences soient toutes enfouies pour permettre leur germination. Pour cette raison, et par souci d'économie de semences, on préférera les semis en ligne. Le semis à la volée est toutefois réalisable à condition de doubler les doses de semence. 5
Maîtriser les mauvaises herbes à l'installation » Maîtriser les mauvaises herbes implique un raisonnement au niveau de la rotation des cultures, en profitant de la période d'interculture pour intervenir par des moyens mécaniques (déchaumage, faux semis) ou avec des herbicides non sélectifs.
En post-levée, si le niveau de salissement est important, on peut éventuellement intervenir par un traitement herbicide ou un broyage haut de nettoyage. 6
Protéger la jeune prairie contre les ravageurs » Les attaques de parasites souterrains (taupin, ver blanc, tipule, noctuelle) ou de surface (limaces) peuvent entraîner la disparition des jeunes plantules. Il est indispensable de raisonner chaque situation. Les attaques de parasites souterrains sont plus fréquentes dans le cas de successions de prairies. Les façons culturales superficielles d'été en limiteront les populations.
Les attaques de limaces sont à craindre quel que soit le précédent. Un temps doux et humide et un sol motteux favorisent le développement des populations. Leur activité nocturne se manifeste par des plantules coupées et des feuilles lacérées. La surveillance et la pose de tuiles retournées avec appàt granulé sont recommandées en période humide. Contact : Marie-Claude Mareaux, chambre d'agriculture des Pyrenees-Atlantiques Tél. : 05 59 80 69 92 - Mob. : 06 24 42 59 54
www.pa.chambagri.fr