Redonner un second souffle aux prairies dégradées
Malgré toutes les précautions que l'on peut prendre lors de leur utilisation, les prairies font l'objet de multiples dégradations.
Piétinement, pousse de refus, eux-mêmes favorisés par les concentrations de bouses, présence de mousses ou de taupinières, disparition du couvert végétal Les prairies sont mises à rude épreuve. Une intervention mécanique, que ce soit un hersage ou un regarnissage de la prairie en bonnes espèces fourragères, peut permettre d'y remédier, ces interventions ne supprimant toutefois pas les causes de dégradations, ou la présence d'adventices.
- D'ébouser, pour limiter les refus, et valoriser au mieux les restitutions au pàturage.
- D'émousser, pour favoriser le tallage par une meilleure pénétration de la lumière, en grattant le sol et en éliminant les mousses.
- De niveler, pour atténuer le piétinement en conditions humides, réaménager l'emplacement autour des ràteliers, et disperser les taupinières.
- De scarifier, pour régénérer la prairie, redonner de l'oxygène et de la chaleur aux premiers centimètres du sol et favoriser l'activité des micro-organismes.
La herse de prairie idéale comporterait une rangée de lames niveleuses-étaupineuses, une rangée de lames scarificatrices sur dents vibrantes et 5 ou 6 rangées de dents étrilles (pour avoir un dégagement entre dents important). Le problème est d'avoir une machine suffisamment lourde pour permettre aux lames scarificatrices de pénétrer dans le sol, tout en laissant une marge de réglage pour les dents étrilles.
Certaines de ces herses peuvent être complétées par un semoir mécanique ou pneumatique. Les herses de prairies font partie des outils propres à une utilisation en CUMA.
Possible avec des équipements classiques (passage de herse ; semis au semoir à céréales - éléments semeurs relevés - ou au semoir centrifuge ; roulage), le sursemis peut être effectué gràce à des appareils de semis direct, qui, en travaillant sur une faible surface, limitent la levée des mauvaises herbes, et permettent de s'affranchir du hersage initial. Le sursemis doit être envisagé dès que des vides dans le couvert végétal apparaissent (l'équivalent d'une assiette/m2 d'espace sans végétation), sous réserve que les agrostis (graminée défavorable, par ses propriétés allélopathiques, à l'installation de jeunes) ne soient pas trop présentes.
Différents types de semoirs existent : à socs, à dents, à disques; le choix du matériel devant s'effectuer en fonction de la polyvalence recherchée et du type de terrains à semer.
Marie-Claude Mareaux & Julien Noguiez,
avec le groupe fourrages Aquitaine
Entretien mécanique avec les herses »
Les herses peuvent aider à prolonger la vie et la productivité des prairies. Ainsi, après une saison de pàturage ou en sortie d'hiver, il peut être utile d'aérer le sol, de disperser les bouses, d'arracher la végétation morte, d'éliminer les mousses, de favoriser le tallage des graminées pour densifier le peuplement. Bref, de rénover les prairies, pour en prolonger la durée et améliorer leur valeur alimentaire.Herser la prairie : pourquoi faire ?
Utiliser une herse peut permettre, de l'action la plus superficielle à la plus agressive :- D'ébouser, pour limiter les refus, et valoriser au mieux les restitutions au pàturage.
- D'émousser, pour favoriser le tallage par une meilleure pénétration de la lumière, en grattant le sol et en éliminant les mousses.
- De niveler, pour atténuer le piétinement en conditions humides, réaménager l'emplacement autour des ràteliers, et disperser les taupinières.
- De scarifier, pour régénérer la prairie, redonner de l'oxygène et de la chaleur aux premiers centimètres du sol et favoriser l'activité des micro-organismes.
Les herses de prairies : différentes catégories
Toutes ces fonctions ne sont pas possibles avec le même appareil. Dents plus ou moins agressives, roues de terrage, rabots lisses ou crantés, lames ou raclettes montées sur dents vibrantes : chaque constructeur propose une combinaison plus ou moins bien réussie de ces équipements.La herse de prairie idéale comporterait une rangée de lames niveleuses-étaupineuses, une rangée de lames scarificatrices sur dents vibrantes et 5 ou 6 rangées de dents étrilles (pour avoir un dégagement entre dents important). Le problème est d'avoir une machine suffisamment lourde pour permettre aux lames scarificatrices de pénétrer dans le sol, tout en laissant une marge de réglage pour les dents étrilles.
Certaines de ces herses peuvent être complétées par un semoir mécanique ou pneumatique. Les herses de prairies font partie des outils propres à une utilisation en CUMA.
Regarnissage avec les sursemis
Améliorer le couvert de ses prairies, tout en continuant de les exploiter, est possible gràce au sursemis. Moins coûteuse qu'une rénovation totale, cette technique est cependant plus difficile à maîtriser, parce qu'elle nécessite d'intervenir sur végétation rase, sur un sol ouvert, avec des conditions optimales de germination (sol réchauffé, et suffisamment d'humidité). L'implantation est primordiale pour la réussite du sursemis.Possible avec des équipements classiques (passage de herse ; semis au semoir à céréales - éléments semeurs relevés - ou au semoir centrifuge ; roulage), le sursemis peut être effectué gràce à des appareils de semis direct, qui, en travaillant sur une faible surface, limitent la levée des mauvaises herbes, et permettent de s'affranchir du hersage initial. Le sursemis doit être envisagé dès que des vides dans le couvert végétal apparaissent (l'équivalent d'une assiette/m2 d'espace sans végétation), sous réserve que les agrostis (graminée défavorable, par ses propriétés allélopathiques, à l'installation de jeunes) ne soient pas trop présentes.
Différents types de semoirs existent : à socs, à dents, à disques; le choix du matériel devant s'effectuer en fonction de la polyvalence recherchée et du type de terrains à semer.
Marie-Claude Mareaux & Julien Noguiez,
avec le groupe fourrages Aquitaine