Un épandage précis des effluents gràce au DPA
Conscients de la valeur fertilisante des engrais organiques, de plus en plus d'agriculteurs s'équipent de systèmes de débit proportionnel à l'avancement (DPA).
Certains modèles de DPA (débit proportionnel à l'avancement) permettent la modulation d'intrants par GPS et la réalisation de cartographies. © Réussir/G. C.
Afin d'améliorer la régularité d'épandage et le confort d'utilisation, nombreux sont les constructeurs d'épandeurs de matière organique à proposer des systèmes DPA (débit proportionnel à l'avancement) sur leurs matériels. L'hétérogénéité des produits à épandre (fumiers, composts, boues) et l'absence de réglages précis des épandeurs incitent à une gestion précise des doses épandues.
Finalement, avec un DPA, l'agriculteur s'occupe uniquement du réglage de la dose à épandre par hectare et de la vitesse d'avancement du tracteur. Ensuite, le débit se régule en faisant varier la vitesse de défilement du tapis en fonction de la largeur de travail, et de la hauteur du produit dans la caisse.
Deux catégories de DPA
On trouve deux catégories de débit proportionnel à l'avancement : les systèmes à boucle ouverte ou les systèmes à boucle fermée. Avec un système ouvert, la vitesse d'avancement du tapis est modifiée sans retour d'information.
Dans un système fermé, un capteur informe constamment sur la vitesse réelle du tapis et rétroagit sur le système de commande. Ce système garantit une vitesse correcte d'avancement du tapis quelles que soient les performances du circuit hydraulique (température et fluidité de l'huile). On constate ainsi une précision beaucoup plus fine avec des systèmes à boucle fermée. La plupart des DPA bénéficie également d'un capteur inductif fixé situé sur le réducteur qui entraîne le fond mouvant. Celui-ci mesure en continu la vitesse d'avancement du produit dans la caisse. Un radar ou un capteur situé au niveau d'une des roues de l'épandeur sert à déterminer la vitesse d'avancement de la machine en temps réel. En cabine, l'utilisateur règle uniquement la nature du produit à épandre, la dose voulue par hectare, la hauteur de travail régie par la position de la porte et la largeur de travail. Ensuite, la console envoie un signal de commande à la vanne hydraulique de régulation du fond mouvant. Après le contrôle des différents capteurs, la console modifie si besoin son signal pour l'adapter à la dose désirée.
Un système de pesée ultra précis
De par son coût, un DPA se révèle plus intéressant en termes de précision avec un épandeur équipé d'une table d'épandage. Celle-ci est plus souvent employée pour épandre des petites quantités par hectare.
Pour encore plus de précision, un système de pesée peut être greffé au DPA. On en distingue deux types : avec la pesée à l'arrêt, le produit dans la caisse est supposé être de densité uniforme. On parle alors de DPA volumique. Avec la pesée dynamique, on parle de DPA massique car on tient compte de l'hétérogénéité du produit. C'est le cas de l'épandeur RollMax du constructeur breton Rolland, avec lequel il est possible de connaître le poids de produit à épandre en continu gràce à une suspension intégrale de l'épandeur.
D'après Philippe Buchet, constructeur d'épandeurs, « gérer électroniquement la vitesse du tapis pour améliorer la répartition signifie mesurer en permanence le poids de fumier sortant de l'épandeur et faire varier la vitesse du tapis pour que la dose reste constante ».
G. Coisel
Finalement, avec un DPA, l'agriculteur s'occupe uniquement du réglage de la dose à épandre par hectare et de la vitesse d'avancement du tracteur. Ensuite, le débit se régule en faisant varier la vitesse de défilement du tapis en fonction de la largeur de travail, et de la hauteur du produit dans la caisse.
Deux catégories de DPA
On trouve deux catégories de débit proportionnel à l'avancement : les systèmes à boucle ouverte ou les systèmes à boucle fermée. Avec un système ouvert, la vitesse d'avancement du tapis est modifiée sans retour d'information.
Dans un système fermé, un capteur informe constamment sur la vitesse réelle du tapis et rétroagit sur le système de commande. Ce système garantit une vitesse correcte d'avancement du tapis quelles que soient les performances du circuit hydraulique (température et fluidité de l'huile). On constate ainsi une précision beaucoup plus fine avec des systèmes à boucle fermée. La plupart des DPA bénéficie également d'un capteur inductif fixé situé sur le réducteur qui entraîne le fond mouvant. Celui-ci mesure en continu la vitesse d'avancement du produit dans la caisse. Un radar ou un capteur situé au niveau d'une des roues de l'épandeur sert à déterminer la vitesse d'avancement de la machine en temps réel. En cabine, l'utilisateur règle uniquement la nature du produit à épandre, la dose voulue par hectare, la hauteur de travail régie par la position de la porte et la largeur de travail. Ensuite, la console envoie un signal de commande à la vanne hydraulique de régulation du fond mouvant. Après le contrôle des différents capteurs, la console modifie si besoin son signal pour l'adapter à la dose désirée.
Un système de pesée ultra précis
De par son coût, un DPA se révèle plus intéressant en termes de précision avec un épandeur équipé d'une table d'épandage. Celle-ci est plus souvent employée pour épandre des petites quantités par hectare.
Pour encore plus de précision, un système de pesée peut être greffé au DPA. On en distingue deux types : avec la pesée à l'arrêt, le produit dans la caisse est supposé être de densité uniforme. On parle alors de DPA volumique. Avec la pesée dynamique, on parle de DPA massique car on tient compte de l'hétérogénéité du produit. C'est le cas de l'épandeur RollMax du constructeur breton Rolland, avec lequel il est possible de connaître le poids de produit à épandre en continu gràce à une suspension intégrale de l'épandeur.
D'après Philippe Buchet, constructeur d'épandeurs, « gérer électroniquement la vitesse du tapis pour améliorer la répartition signifie mesurer en permanence le poids de fumier sortant de l'épandeur et faire varier la vitesse du tapis pour que la dose reste constante ».
G. Coisel