Un incendie détruit la station de la coopérative Landadour Kiwi
La coopérative de kiwis de Cauneille (40) a vu une partie importante de sa station et de sa récolte partir en fumée dans la nuit de la Saint Sylvestre. Les dégàts sont estimés à 2Â millions d'euros.
L'incendie a détruit en grande partie la station de la coopérative Landadour de Cauneille. Les pompiers n'ont pu circonscrire l'incendie que samedi 1er janvier en fin de matinée.
La station de kiwis de la coopérative Landadour a subi un violent incendie dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Le feu a dévasté la plus grande partie de la station (environ 2.000 m2 avec les bureaux) ainsi qu'un tiers de la récolte (environ 250 tonnes de kiwis) qui y était stocké. Seule une des quatre chambres froides a pu être remise en route. Deux autres sont totalement détruites. La troisième n'est plus fonctionnelle, mais son contenu a pu être sauvé. Afin de maintenir les fruits à bonne température, ils seront évacués au plus vite vers la station d'Amou qui appartient à la coopérative SCAAP Kiwifruits de France (à laquelle Landadour est liée via l'union Adour Kiwi France). C'est là qu'ils seront conditionnés.
Un acheminement des fruits vers Amou
Le président de la coopérative, Jean-Marc Poigt, estime que le préjudice atteindrait les 2 millions d'euros. Les 15 salariés de la coopérative, dont deux permanents, sont au chômage technique pour une période indéterminée. Cinq départs de feu auraient été constatés par la gendarmerie, laissant supposer un acte malveillant. D'autant plus qu'en 2006 la station avait déjà été victime d'un incendie huit jours après la fin de la récolte. Les causes n'avaient pas été élucidées. Il convient désormais avec les assurances, les collectivités locales et les membres de la filière d'envisager les opérations à mettre en oeuvre sur le court et moyen terme. « Dès cette semaine, la vingtaine de coopérateurs de Landadour sera convoquée pour une réunion au cours de laquelle nous déciderons de la suite » signale le président. Trois solutions s'offrent à eux : la reconstruction de la station sur le même site, la reconstruction sur un autre site, ou enfin l'arrêt de l'activité de Landadour. « Il est peu probable que cette dernière solution soit à l'ordre du jour ! Nous sommes plutôt sur un objectif de remise en route pour la prochaine saison d'un outil de production qui permettra à notre coopérative de regarder l'avenir avec confiance » prévient-il. Aujourd'hui, la coopérative souhaite avant tout assurer le paiement des producteurs. Un tiers environ de la récolte a été vendu, la trésorerie est donc là pour régler le premier acompte. Gràce à l'avancement rapide de l'expertise d'assurance, les deux autres tiers devraient pouvoir être payés normalement. Remerciant tous ceux qui ont témoigné de leur sympathie dans une période particulièrement difficile, le président de Landadour compte sur la motivation des producteurs pour ne pas céder au découragement : « À l'égal du kiwi de l'Adour, nous sommes déterminés à mettre l'énergie nécessaire pour que notre coopérative soit demain un outil porteur d'avenir économique pour les salariés, les producteurs et leurs familles ».
Dominique Maurel
Un acheminement des fruits vers Amou
Le président de la coopérative, Jean-Marc Poigt, estime que le préjudice atteindrait les 2 millions d'euros. Les 15 salariés de la coopérative, dont deux permanents, sont au chômage technique pour une période indéterminée. Cinq départs de feu auraient été constatés par la gendarmerie, laissant supposer un acte malveillant. D'autant plus qu'en 2006 la station avait déjà été victime d'un incendie huit jours après la fin de la récolte. Les causes n'avaient pas été élucidées. Il convient désormais avec les assurances, les collectivités locales et les membres de la filière d'envisager les opérations à mettre en oeuvre sur le court et moyen terme. « Dès cette semaine, la vingtaine de coopérateurs de Landadour sera convoquée pour une réunion au cours de laquelle nous déciderons de la suite » signale le président. Trois solutions s'offrent à eux : la reconstruction de la station sur le même site, la reconstruction sur un autre site, ou enfin l'arrêt de l'activité de Landadour. « Il est peu probable que cette dernière solution soit à l'ordre du jour ! Nous sommes plutôt sur un objectif de remise en route pour la prochaine saison d'un outil de production qui permettra à notre coopérative de regarder l'avenir avec confiance » prévient-il. Aujourd'hui, la coopérative souhaite avant tout assurer le paiement des producteurs. Un tiers environ de la récolte a été vendu, la trésorerie est donc là pour régler le premier acompte. Gràce à l'avancement rapide de l'expertise d'assurance, les deux autres tiers devraient pouvoir être payés normalement. Remerciant tous ceux qui ont témoigné de leur sympathie dans une période particulièrement difficile, le président de Landadour compte sur la motivation des producteurs pour ne pas céder au découragement : « À l'égal du kiwi de l'Adour, nous sommes déterminés à mettre l'énergie nécessaire pour que notre coopérative soit demain un outil porteur d'avenir économique pour les salariés, les producteurs et leurs familles ».
Dominique Maurel