Une vraie stratégie de développemen pour le haricot mais
Après quatre années de stagnation du nombre de ses membres, l'association des producteurs de haricot mais béarnais enregistre une progression de son effectif, constatent leur animateur Franck Meymerit et leur présidente Bernadette Cassagnau. « Avec une quarantaine de producteurs et l'arrivée de nombreux jeunes nous pouvons envisager l'avenir sereinement. C'est sur cette base solide que nous entendons développer mieux et plus largement le haricot mais béarnais avec, également, un réseau fidèle d'une vingtaine de restaurateurs ». La nouveauté réside aussi dans un rapprochement de l'agglomération paloise. Jusqu'à présent, la densification des terres, légèrement irriguées, pour le haricot mais est révélatrice dans un triangle constitué par les cantons d'Arzacq, Thèze et Garlin. « Cela reste le cas mais nous avons également, désormais, un noyau autour de Morlaà s. D'autre part, nous participons à la culture d'une parcelle solidaire (80 ares) sur Pau aux abords de la rocade et de l'entrée de l'autoroute sous certification bio ». Les surfaces cultivées représentent actuellement 25 ha. Qualité et quantité suscitent aussi la satisfaction : « Il a juste manqué un orage pour que tout soit parfait. Cela n'a pas été le cas et les haricots ont tendance à se dessécher rapidement ». Il ne faudra donc pas tarder pour la récolte. Le colporteur, comme chaque année, peut donc partir d'Hecho sans aucun état d'àme (lire ci-après). Il sera l'ambassadeur d'un produit de renommée qui entend prendre un nouvel essor. Entre cueillette, marché des producteurs et garburade, les rendez-vous sont nombreux pour découvrir toutes les subtilités de la spécialité béarnaise.
Philippe Delvallée